Ituri : « la population peut attendre de moi cette sécurité manquée pendant longtemps » (Lt Général Luboya)

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Ituri : « la population peut attendre de moi cette sécurité manquée pendant longtemps » (Lt Général Luboya)
Ituri : « la population peut attendre de moi cette sécurité manquée pendant longtemps » (Lt Général Luboya)

Africa-PressCongo Kinshasa. Le gouverneur militaire de l’Ituri, le Lieutenant-Général Jonny Luboya s’est exprimé à la presse à son arrivée ce lundi 10 mai à Bunia pour sa prise de fonctions.

« Le commandant suprême a vu que la population avait besoin de la sécurité, il m’a désigné particulièrement pour être le gouverneur de la province de l’Ituri. Donc la population peut attendre de moi cette sécurité qu’elle a manqué pendant longtemps », a-t-il indiqué.

C’est dans l’après-midi que le gouverneur Jonny Luboya et le vice-gouverneur, le commissaire divisionnaire Benjamin Alongabony ont été accueillis par les autorités politico-administratives ainsi que les responsables du secteur opérationnel de l’Ituri.

Le Lieutenant Luboya était déjà en mission en Ituri il y a 9 ans dans le cadre de lutte contre les groupes armés notamment la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI).

« J’étais ici en 2012 pour aller au FRPI, pour le même problème, mais je reviens ici 9 ans après, je pense que la population est fatiguée et nous l’avons compris. Je demande la collaboration, que personne ne suive la voix de sirène. J’ai eu beaucoup d’informations de Kinshasa », a dit le gouverneur militaire tout en insistant sur la nécessité de « reconstruire la confiance ».

« Si la population est arrivée à ce point, je pense qu’il y a eu rupture de confiance ; maintenant nous allons reconstruire cette confiance, parce qu’en nous voyant, elle comprend l’intérêt du commandant suprême, et je demande de collaborer ».

L’Ituri et le Nord-Kivu sont entrés en état de siège depuis le 6 mai dernier. Une mesure prise par le Chef de l’Etat en vue de faire face aux violences armées persistantes dans cette partie du pays. Félix Tshisekedi a même évoqué une situation qui menace la stabilité du pays entier. Pendant un mois, l’administration civile dans ces deux provinces est remplacée par une administration militaire.

Freddy Upar, à Bunia

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