Africa-Press – Congo Kinshasa. Un appel poignant à la responsabilité secoue Kinshasa, révélant l’urgence d’une crise existentielle: la RDC, riche de ses minerais et de sa jeunesse, est au bord de la balkanisation. Derrière les mots solennels se cache une réalité brutale: une classe politique congolaise déconnectée, des alliances contre-nature avec des forces étrangères et un peuple abandonné à son sort.
Ancien président de la CENI, Corneille Nangaa, devenu chef rebelle, incarne la trahison institutionnalisée. Selon des rapports de l’ONU (2024), son réseau aurait facilité l’infiltration de milices rwandaises dans l’Est en échange de soutiens politiques. Son ambition? Un pouvoir éphémère, au prix de milliers de vies. Il a joué le poisson-pilote de l’ancien président Joseph Kabila dans son combat contre Félix Tshisekedi.
Joseph Kabila, c’est pratiquement le Machiavel congolais. Retranché à Goma, il joue un double jeu dangereux. Des sources sécuritaires révèlent des rencontres clandestines avec des officiels rwandais. Son calcul? Utiliser le chaos pour négocier un retour au pouvoir, quitte à sacrifier l’intégrité territoriale. C’est à travers lui qu’apparaît clairement la main invisible des voisins prédateurs dont le Rwanda.
Élu sur des promesses de changement, Félix Tshisekedi a échoué jusque-là à unifier le pays. Son incapacité à contrôler l’armée, minée par des divisions issues des brassages et mixages des milices dans les FARDC. Son silence face aux massacres de Beni et Ituri apparaît comme une abdication face au Rwanda qui s’avère être le parrain de l’Est. Des preuves satellitaires (Sentinel, 2025) ont montré des convois rwandais acheminant des armes au RDF/M23.
Paul Kagame, sous couvert de “sécurité régionale”, pille le coltan congolais, avec la complicité d’élites locales. Officiellement partenaire contre les ADF, l’Ouganda de Yoweri Museveni, un allié toxique, exploite illégalement l’or de l’Ituri selon le rapport Global Witness, 2024. Malgré la trahison des élites, des lueurs d’espoir émergent. Des collectifs organisent des marches pacifiques, bien que parfois réprimées dans le sang (15 morts à Bukavu en avril 2025).
Le peuple Congolais est vent débout contre les traîtres, exigeant une gouvernance transparente. Les prêches du Cardinal Ambongo appellent à la désobéissance civile face aux “dirigeants vendus” en tentant de s’inspirer du modèle sud-africain post-apartheid pour juger les collaborateurs. Il faut confisquer les concessions accordées aux multinationales complices comme Glencore.
Il faut soutenir et former des forces spéciales loyalistes pour contrer les aventures criminelles du régime rwandais en RDC. Le Congo est à un point de rupture. Soit ses élites se repentent, soit le peuple les balaiera. Ce qui s’est passé à Goma et Bukavu en 2025 doit être un électrochoc: la survie de la nation ne se négocie pas. Un peuple prêt à mourir pour sa liberté est invincible disait Patrice Lumumba.
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