« Les souffrances infligées aux populations congolaises de l’Est ont trop duré, il est plus que temps d’y mettre fin » (Antipass Mbusa Nyamwisi)

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« Les souffrances infligées aux populations congolaises de l’Est ont trop duré, il est plus que temps d’y mettre fin » (Antipass Mbusa Nyamwisi)
« Les souffrances infligées aux populations congolaises de l’Est ont trop duré, il est plus que temps d’y mettre fin » (Antipass Mbusa Nyamwisi)

Africa-Press – Congo Kinshasa. C’est au terme d’une cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur, Didier Manzengi, que Mbusa Nyamwisi, désormais ministre de l’Intégration régionale, a pris officiellement ses fonctions.

Dans son discours, le nouveau ministre de l’Intégration régionale a remercié le président de la République pour la confiance placée en sa personne. Il a félicité son prédécesseur pour les actions menées durant son mandat dans un contexte diplomatique et sécuritaire particulièrement difficile.

« Je prends l’engagement de terminer les chantiers qui sont en cours de réalisation et d’en ouvrir d’autres qui contribueront à la pacification de notre région. Les souffrances infligées aux populations congolaises de l’est ont trop duré. Il est plus que temps de mettre tout en œuvre et d’assumer toutes les responsabilités y afférentes afin qu’elles prennent fin », a dit le ministre Mbusa Nyamwisi.

La priorité de son action, a-t-il souligné, s’inscrit dans la recherche de la paix, car sans elle, il n’y a pas de développement possible.

« J’invite solennellement le M23 à s’engager dans les processus de paix de Nairobi et de Luanda et tous les groupes armés étrangers, notamment les ADF et les FDLR qui sèment la mort, à déposer les armes. Les groupes armés locaux d’autodéfense sont également invités à rejoindre le programme P-DDRCS », a martelé le ministre de l’Intégration régionale.

Antipass Mbusa Nyamwisi est né le 15 novembre 1959 à Mutwanga, territoire de Beni, dans le Nord-Kivu. Il est licencié en sociologie.

C’est en 1989 qu’il fait ses premiers pas en politique en tant que conseiller au ministère de Développement rural. Il est l’un des fondateurs du Rassemblement Congolais pour la démocratie en 1998 dont il devint président après élection en 1999. Après son exile en Afrique du Sud, il revient au pays en 2001. Il a participé aux réunions préparatoires du dialogue inter-congolais. Il avait déjà occupé les fonctions de ministre de la Coopération régionale et celles de ministre des Affaires étrangères et coopération internationale entre février 2007 et octobre 2008. Entre octobre 2008 et septembre 2011, il a été ministre de la Décentralisation et de l’aménagement du territoire.

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