L’Union Sacrée Comme Levier Pour Un Système Stable

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L'Union Sacrée Comme Levier Pour Un Système Stable
L'Union Sacrée Comme Levier Pour Un Système Stable

Africa-Press – Congo Kinshasa. Le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, a, à travers son compte X, lancé une lecture politologique du deuxième Congrès de l’USN -Union Sacrée pour la Nation- tenu le 30 août 2025, à Kinshasa.

L’ancien gouverneur du Nord-Kivu, aujourd’hui membre du présidium de la plateforme présidentielle, estime que la République démocratique du Congo peine encore à bâtir un système politique stable, malgré la succession des régimes depuis l’indépendance.

Pour lui, la distinction entre régime politique et système politique demeure essentielle. Alors que le premier renvoie à la forme constitutionnelle du gouvernement [ présidentiel, parlementaire ou semi-présidentiel] le second intègre non seulement la structure institutionnelle, mais aussi les acteurs, les dynamiques internes et externes ainsi que les pratiques qui organisent la vie publique.

Dans le cas congolais, explique-t-il, l’expérience de la cohabitation FCC-CACH a démontré que la RDC s’apparente au semi-présidentialisme sans en réunir les caractéristiques strictes. Ce manque de cohérence institutionnelle justifierait, selon Julien Paluku Kahongya, la création de l’Union sacrée par le Président Félix Tshisekedi en octobre 2020.

L’initiative visait à mettre fin à l’éternel recommencement » qui caractérise la vie politique congolaise à chaque alternance, en érigeant une force politique capable d’assurer la continuité de l’action publique. Il compare cette démarche à l’expérience de l’ANC en Afrique du Sud et du CCM en Tanzanie, deux partis qui ont permis à leurs pays de stabiliser durablement leurs systèmes.

À travers ce deuxième Congrès, l’Union sacrée a réaffirmé son ambition de devenir le socle autour duquel s’articulera la gouvernance nationale. Julien Paluku Kahongya évoque la volonté du chef de l’État de construire une plateforme reposant sur les valeurs républicaines, afin de développer des systèmes solides dans les domaines sécuritaire, économique, minier, environnemental, mais aussi dans la gestion des infrastructures et des villes.

Se positionnant lui-même comme un acteur engagé dans ce processus, le ministre du Commerce extérieur affirme que sa participation au gouvernement depuis 2019 témoigne de son appartenance au « système Fatshi ». Il appelle les sceptiques à rejoindre cette dynamique, qu’il considère comme une voie proprement congolaise, « tropicalisée » et adaptée aux réalités locales, pour dépasser les modèles de gouvernance traditionnels jugés improductifs.

Julien Paluku conclut son analyse en exprimant un souhait: que le pays parvienne, avec l’appui de Dieu, à corriger ses imperfections et à consolider un système politique durable, garant d’un Congo uni, fort et prospère.

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