Africa-Press – Congo Kinshasa. Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Roger Samuel Kamba, a confirmé la mise en place d’une taxe de solidarité santé, votée dans le cadre de la nouvelle loi sur la santé publique et appliquée aux produits importés hors produits alimentaires essentiels, afin de lutter contre les hépatites en RDC. Ce fonds, a-t-il indiqué, servira notamment à renforcer l’accès aux médicaments et aux vaccins contre les hépatites. Il l’a dit au cours d’une cérémonie officielle, lundi 28 juillet, à Kinshasa, capitale de la RDC.
Outre cela, le ministre de la Santé a annoncé l’adoption d’une mesure tripartite (employeurs, travailleurs, gouvernement), pour qu’un pourcentage du salaire soit dédié à la solidarité en santé. Et aussi, le déploiement, dès fin août ou début septembre, des premières bases de financement de la CSU, avec une extension des services notamment en faveur du dépistage et de la prise en charge des hépatites virales.
« Nous voulons que chaque patient ait accès aux soins sans se ruiner. Nous allons renforcer la disponibilité des médicaments, former nos prestataires et améliorer l’interprétation des tests », a-t-il affirmé.
Le ministre a également exprimé sa reconnaissance envers les partenaires techniques, les acteurs communautaires et le Dr Chamala, saluant son militantisme inlassable dans cette lutte.
Dans une ambiance conviviale, mais déterminée, le ministre a rappelé que les hépatites virales, bien que souvent silencieuses, constituent un fléau majeur touchant un grand nombre de Congolais. Il a appelé à un “réveil collectif” face à cette problématique, insistant sur la nécessité d’un engagement national cohérent, structuré et durable.
En clôture, il a déclaré officiellement ouvertes les assises commémoratives de la Journée mondiale de lutte contre les hépatites, réaffirmant la volonté du Gouvernement congolais de réduire l’incidence de cette maladie et d’améliorer l’espérance de vie des Congolais.
Le ministre a également salué l’engagement du président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, qui a inscrit la lutte contre les hépatites dans le cadre de la CSU -Couverture Santé Universelle-. Ce dispositif permettra d’améliorer l’accès aux soins de santé, notamment le dépistage, la vaccination, le traitement et l’accompagnement des personnes atteintes.
Dans une intervention poignante, le ministre a partagé son propre témoignage d’un épisode d’hépatite vécu dans les années 1980, illustrant à quel point le dépistage et la prise en charge précoces peuvent faire la différence.
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