Africa-Press – Congo Kinshasa. La scène politique de la RDC -République démocratique du Congo- s’enflamme une fois de plus, après les récentes déclarations du Vice-premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba, accusant l’ancien Président, Joseph Kabila, d’être impliqué dans la rébellion de la coalition M23-AFC. Ces propos ont suscité une vive réaction de Nehemie Mwilanya, ancien directeur de cabinet du Président honoraire, qui n’a pas mâché ses mots à l’égard de l’ancien chef de guerre.
Dans une réaction cinglante sur son compte X, ce dimanche 23 mars 2025, Nehemie Mwilanya a qualifié Jean-Pierre Bemba de « représailles de justice », qui « n’a pas appris de ses erreurs ». Selon lui, le Vice-premier ministre joue « le rôle le plus vilain », en cherchant à « calomnier son ancien chef, Joseph Kabila, et à diviser les Congolais ». Il l’accuse également d’être un « pyromane » et de représenter un « danger pour la stabilité nationale », ajoutant qu’il est « indigne de toute charge publique » et fait « désormais partie du problème ».
Jean-Pierre Bemba, aujourd’hui membre du Gouvernement central, a récemment insinué que Joseph Kabila ne serait pas Congolais, mais plutôt Rwandais. Une accusation grave dans le contexte actuel, où la question de la souveraineté nationale et des ingérences étrangères est particulièrement sensible. Il soutient également que l’ancien Président serait derrière la rébellion de la coalition M23-AFC, une déclaration qui alimente les tensions dans le pays.
Ces échanges musclés entre figures politiques de premier plan traduisent les divisions profondes au sein de la classe politique congolaise. L’opposition et les partisans de Joseph Kabila dénoncent une tentative de diversion face aux défis sécuritaires et économiques du pays. De son côté, Jean-Pierre Bemba semble déterminé à maintenir la pression sur l’ancien régime, en l’accusant d’être à la source des troubles sécuritaires actuels.
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