Africa-Press – Congo Kinshasa. À travers un message publié, le samedi 13 décembre, sur son compte X, le secrétaire permanent du PPRD, Ferdinand Kambere, a dénoncé ce qu’il qualifie d’actes graves posés contre l’ancien Chef de l’État Joseph Kabila, après la percussion de son domicile de GLM.
Pour Ferdinand Kambere, cet acte illustre de la dérive inquiétante de l’État de droit en République démocratique du Congo.
« Le crime de Kabila, c’est avoir l’amour de la patrie en dénonçant la mauvaise gouvernance », a-t-il écrit.
Selon lui, les prises de position de l’ancien président sur la gouvernance du pays, la présence d’armées étrangères et la nécessité d’un dialogue national inclusif seraient à l’origine des actions dont il ferait aujourd’hui l’objet.
Ferdinand Kambere affirme suivre « avec un cœur lourd, mais avec une détermination inébranlable » le communiqué des notables katangais dénonçant les faits reprochés aux forces ayant procédé à cette opération.
À l’en croire, ces événements franchissent une ligne rouge dangereuse dans la vie politique de la nation et estime qu’il ne s’agit plus de simples manœuvres politiques, mais d’actes d’une extrême gravité.
Par ailleurs, Ferdinand Kambere affirme que ces faits relèvent juridiquement d’exactions assimilables à des crimes de guerre, au regard notamment de l’article 223 du Code pénal congolais révisé pour intégrer les dispositions du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.
Il a dénoncé également ce qu’il considère comme une persécution politique inscrite dans une séquence plus large mêlant diabolisation médiatique, harcèlement judiciaire et atteintes physiques et matérielles.
Signalons que le week-end dernier, les forces de l’ordre avaient procédé à une perquisition du domicile principal de Joseph Kabila, de GLM, dans la commune de la Gombe. Le camp Kabila avait, dans la foulée, dénoncé des destructions de portes et fenêtres, de saccage des biens et de pillage de documents et objets de valeur.





