Africa-Press – Congo Kinshasa. Pour le porte-parole du gouvernement, les assises d’une partie de l’opposition Congolaise à Nairobi est un non-événement.
Cependant, Patrick Muyaya pointe du doigt la responsabilité des personnalités présentes dans cette réunion dans la situation d’instabilité sécuritaire que connaît le pays.
« Le prétexte de la réunion était un prétexte soi-disant de la paix, mais nous connaissons les rôles des uns et des autres dans l’histoire et dans le présent dans la déstabilisation du pays », affirme le ministre des médias depuis Washington.
Pour lui, les participants à cette réunion, ne sont plus éligibles à un potentiel dialogue.
« Malheureusement, encore une fois, ils se sont auto disqualifiés », renchérit Muyaya.
Il rappelle la condition posée par le président de la République, Félix Tshisekedi, lors de ses échanges avec la diaspora congolaise à Bruxelles en Belgique.
« Le président de la République avait dit à Bruxelles que les personnes qui doivent participer au dialogue doivent être capables de nommer l’ennemi et l’ennemi n’a pas été nommé », lâche-t-il.
Patrick Muyaya a aussi dénoncé le rôle de la capitale kenyane qui, selon lui, commence à « devenir comme celle d’un complot contre la RDC ».
Il a comparé les opposants à cette réunion à des personnes « nostalgiques des privilèges perdues ».
Pour rappel, une partie de l’opposition congolaise s’était réunie du 14 au 15 octobre 2025 à Nairobi au Kenya. Les personnalités présentes ont mis en place une structure dénommée « sauvons la RDC » et l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila, récemment condamné à mort, a été porté à la tête de cette organisation.
Parmi les signataires, l’on retrouve l’ancien premier ministre Matata Ponyo, lui aussi condamné à 20 ans des travaux forcés, Franck Diongo, José Makila ou encore Seth Kikuni.
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