Six Ans de Prison Requis Contre Fabrice Kavabioko

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Six Ans de Prison Requis Contre Fabrice Kavabioko
Six Ans de Prison Requis Contre Fabrice Kavabioko

Africa-Press – Congo Kinshasa. La peine de six ans de prison a été requis samedi 25 octobre 2025 contre un chef coutumier pour incitation des militaires à commettre des actes contraire à la discipline, lors d’une audience du tribunal militaire de Gombe à Kinshasa.

« Par son silence, monsieur le président, le prévenu Fabrice Kavabioko a incité le capitaine Bosco Pitchou Kabuya, l’adjudant-chef Jaguar Ngiti Ramazau, soldat de 1ère classe Malula Nzeyi, et soldat de 1ère classe Joël Gaga Iko, à commettre les actes contraires aux devoirs ou à la discipline. C’est pourquoi, Monsieur le président, qu’il plaise à votre tribunal de condamner le ci-devant prévenu avec admission des circonstances atténuantes, à 6 ans de servitude pénale principale », a requis le capitaine magistrat Godefroid Bamusamba, du parquet militaire.

Et d’ajouter: « Ce même prévenu a aussi procédé à l’enlèvement de la prévenue Sylvie Masengu Kayembe, qu’il a séquestrée au Pullman hôtel. Et pour cette infraction, vous allez condamné ledit prévenu à 5 cinq ans de prison ».

Par ailleurs, le parquet militaire a également requis 20 ans de prison contre la dame précitée.

« S’agissant de la prévenue Sylvie Masengu, vous allez la condamner à 20 ans de prison pour propagation des faux bruits », a renchéri le capitaine magistrat Godefroid Bamusamba. « En ce qui concerne les quatre prévenus militaires, vous les condamnerez chacun à 5 ans de prison pour détournement d’armes et munitions de guerre », a-t-il martelé.

Prenant la parole en dernier lieu, les prévenus ont sollicité leur acquittement.

« Je suis innocent Monsieur le président et je vous demande de m’acquitter pour retourner poursuivre mon travail, car la population a besoin de moi », a dit le chef coutumier Fabrice Kavabioko

Et d’ajouter: « J’avais reçu mission du commandant suprême lui-même, afin de remettre la paix dans une partie de la ville de Kinshasa, où les éléments de Mobondo semaient la terreur et la désolation ».

« Ce sont les gens qui n’étaient pas contents de mon rapprochement avec le président de la République, qui ont voulu me créer tous ces problèmes dont je ne connais ni les tenants, ni les aboutissants », a-t-il conclu.

De leur côté, les militaires ont soutenu avoir agi sur ordre de la hiérarchie.

Le tribunal a pris l’affaire en délibéré pour se prononcer dans le délai prévu par la loi » a déclaré le major magistrat Freddy Eume, président de la composition.

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