Africa-Press – Congo Kinshasa. À travers une note verbale adressée au Ministère des Affaires étrangères, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord a protesté le non-recevoir de son Ministre chargé d’Afrique. Andrew Mitchell aurait dû rencontrer le Président de la RDC pendant son séjour du 18 au 21 mars à Kinshasa. Il n’a eu que la chance d’échanger avec le Chef de la diplomatie, le Vice-Premier ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Pen’Apala.
L’agenda annoncé par Londres prévoyait la rencontre de M. Andrew Mitchell avec le Premier des Congolais qui, malheureusement, n’aurait pas disposé d’un temps nécessaire pour un tête-à-tête avec ce Ministre britannique. C’est arrivé, cela peut arriver aussi dans un autre pays.
Il faut reconnaître que Fatshi et plusieurs Congolais ne sont plus d’accord avec les partenaires complaisants vis-à-vis du Rwanda qui, en dépit de tous les abus commis par l’armée rwandaise à l’est de la RDC, ferment les yeux. Des rapports crédibles éclaboussant le pays aux mille collines dans le désarroi dans cette partie de la RDC existent. Malheureusement, c’est un silence de cimetière du côté londonien.
Le Président de la République a eu à le manifester, quelques jours avant la tournée africaine d’Andrew Mitchell, à travers une interview au quotidien anglais, The Times. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avait clairement indexé les Britanniques parmi les rares occidentaux à ne pas avoir condamné explicitement le soutien rwandais au M23.
C’était déplorable, pour lui, de voir la Grande-Bretagne et le Rwanda signer un accord, en échange du silence sur les exactions commises dans la partie orientale de la RDC. Londres est appelé à bien tenir compte de la fermeté de la RDC contre l’agression rwandaise, en vue de bien mettre au pas son partenariat avec le pays cher à P. E Lumumba et à plusieurs autres nationalistes, farouchement opposés à la balkanisation.
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