Africa-Press – Congo Kinshasa. Le ministre des Infrastructures et Travaux publics, John Banza Lunda, a officiellement lancé, ce samedi 20 décembre 2025, les travaux de construction et de modernisation de l’aéroport international Étienne Tshisekedi wa Mulumba, situé à Mavivi dans la ville de Beni, chef-lieu provisoire de la province du Nord-Kivu.
Cette initiative vise à renforcer les infrastructures aéroportuaires de la région, un secteur clé pour le développement socio-économique local. Le projet témoigne de l’engagement du Gouvernement central à soutenir les efforts déjà entrepris par la communauté locale.
En effet, la modernisation de cet aéroport s’inscrit dans une volonté claire de dynamiser les transports aériens et d’améliorer la connectivité régionale, particulièrement dans une zone qui a longtemps été affectée par l’instabilité sécuritaire.
L’aéroport international Étienne Tshisekedi wa Mulumba bénéficiera d’une piste d’atterrissage d’une visibilité d’approche de 900 mètres et d’une longueur totale portée à 3 000 mètres, accompagnée d’un dégagement de 150 mètres de chaque côté. Ces dimensions permettront d’accueillir des appareils plus grands et d’assurer une meilleure sécurité lors des phases d’atterrissage et de décollage.
À l’heure actuelle, la piste opérationnelle mesure 1 650 mètres, mais celle-ci sera entièrement détruite pour faire place à la nouvelle infrastructure moderne. Ce chantier implique donc une refonte complète de la piste, gage d’une meilleure capacité d’accueil et d’une infrastructure conforme aux standards internationaux.
Le lancement des travaux de cet aéroport constitue une étape importante dans le plan de développement des infrastructures du Nord-Kivu, province stratégique pour la RDC. Il offre également une réponse concrète aux besoins croissants en matière de transport aérien, favorisant ainsi l’essor économique et social de la région.
Cette action du Gouvernement central montre une volonté ferme d’investir dans des projets structurants qui amélioreront la vie des populations locales tout en facilitant l’accès à cette partie de la RDC, longtemps isolée par des difficultés liées aux infrastructures.





