Africa-Press – Congo Kinshasa. Lancé en février 2017, le projet de gestion communautaire des forêts claires de Miombo est arrivé à sa fin. Ce projet du gouvernement de la République Démocratique du Congo est situé dans trois territoires Haut-Katanga. Il s’agit des territoires de Kasenga, Kambove et Kipushi. La clôture a eu lieu à Lubumbashi où a eu lieu la rencontre du 28 au 29 mars 2023. Les parties prenantes impliquées dans sa mise en œuvre ont profité de cette occasion pour l’évaluer.
La gestion communautaire des Forêts Miombo était un projet pilote appuyé techniquement par le Fonds mondial pour l’agriculture (FAO) et financé par le Fonds mondial pour l’Environnement. Pour les parties prenantes, ce projet laisse des traces palpables, parmi lesquelles 210.911 hectares attribués à titre perpétuel aux communautés locales, en février 2021. Ces communautés avaient pour mission de gérer durablement les ressources forestières de leurs terroirs. Et cela est conforme à l’article 22 du code forestier. Ainsi, par exemple, 20 concessions forestières de communautés locales (CFCL) ont été créées et dotées des plans simples de gestion. Et depuis 2021, elles fonctionnent normalement.
Autre résultat, ce que d’autres communautés veulent emboiter le pas. Ainsi, le gouvernorat de la province a enregistré une dizaine de demandes d’attribution de nouvelles concessions forestières.
Les forêts de Miombo, des écosystèmes uniques
D’après les experts, les forêts claires de Miombo revêtent une importance écologique exceptionnelle. Grâce à elles, plus de 2 millions de personnes dépendent des biens et services fournis par ces forêts pour leur subsistance. Toutefois, ces forêts de Miombo sont menacées. Car elles sont exposées à la déforestation, et se dégradent à cause de l’agriculture, l’exploitation du bois énergie, les feux de brousse et l’exploitation minière.
À l’occasion de cet atelier de clôture, en plus de l’évaluation, une stratégie de duplication a également été pensée. C’était une occasion d’identifier les mesures de valorisation et de pérennisation des acquis du projet. Les parties prenantes ont répertorié des bonnes pratiques pour l’avenir qui vont pérenniser les acquis de ce projet.
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