Les projets 100 jours et Tshilejelu, une déception au Kasaï

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Les projets 100 jours et Tshilejelu, une déception au Kasaï
Les projets 100 jours et Tshilejelu, une déception au Kasaï

Africa-Press – Congo Kinshasa. C’est avec désarroi que l’on constate la lenteur si pas l’absence des travaux dans la province du Kasaï où le programme donné dans le cadre des projets phares du chef de l’État, 100 jours et Tshilejelu patine.

Dans le cadre du projet 100 jours, en ce qui concerne la réhabilitation de la route Tshikapa-Kamako long de 150 km, seulement 15 km ont été réhabilités. D’après l’Office des routes, le gouvernement n’a pas libéré la totalité du montant global. Selon le rapport du bureau technique de contrôle, sur la somme de 1.020.000usd, le gouvernement n’en avait libéré que 30 %, ce qui n’a pas permis aux travaux de se poursuivre.

A ceux-ci s’ajoutent les pannes techniques survenues sur certains engins tels que la niveleuse, le chargeur et le bulldozer.

Le projet Tshilejelu, quant à lui, ne connaît aucun début des travaux, moins encore de lancement officiel, 19 mois après l’annonce de la réhabilitation d’au moins 15 Km de la voirie urbaine à Tshikapa, le chef-lieu.

Des détournements d’argent au Kasaï qui font mal et inquiètent !

Dans le cadre de la pollution des eaux des rivières Tshikapa et Kasaï, le gouvernement central avait, à travers le ministère de développement rural, annoncé l’aménagement et le forage de quelques sources d’eau comme alternative à cette situation, rien n’est encore fait. Aucun puis foré jusqu’à ce jour.

Au ministre national de pêche et élevage, il a été prévu la construction d’un centre d’alevinage de Tshikapa, les travaux lancés pour 6 mois pour la production des poissons, totalisent à ce jour une année et 7 mois et ne sont toujours pas arrivés à la fin.

Dans tous ces décaissements qui ne favorisent pas la poursuite des travaux pour le développement des populations, pour la plupart des kasaïens, il ne peut s’agir que du détournement. Ce qu’ils déplorent, c’est l’impunité vis-à-vis des détourneurs et le non-suivi correct des travaux dans divers chantiers engagés.

Par ailleurs, les quelques infrastructures visibles sont la Route nationale numéro 1 dont les travaux financés par la Banque africaine de développement (BAD) se poursuivent et n’ont jamais connu un arrêt ; la construction d’une vingtaine de forages et puits d’eau dans différentes localités et des écoles et marchés comme projets connexes.

Signalons, par ailleurs, l’intervention positive du gouvernement central notamment pour la réhabilitation des ponts Kasaï et Musanza effondrés avec le financement du Fonds national d’entretien routier.

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