Africa-Press – Congo Kinshasa. Plusieurs corps inertes des personnes identifiées comme membres de la Jeunesse de l’Union Nationale des Fédéralistes du Congo (JUNAFEC) ont été repêchés les eaux du canal Naviundu, dans la ville de Lubumbashi (Haut-Katanga), rapporte un défenseur des droits de l’homme.
Pour Hervé Diakese, qui déplore le fait que ces jeunes ont été criblés des balles, parle d’un « crime très grave ». Cet avocat dénonce, dans le même temps, le « silence coupable » des autorités tout en appelant les responsables de l’Union nationale des fédéralistes du Congo à « fixer l’opinion et saisir la justice ».
Cependant, le tâtonnement persiste sur les vrais contours de cette situation. Plusieurs sources dignes de foi rapportent que ces jeunes de l’UNAFEC ont été pris au piège entre les tirs d’un militaire et les eaux de ce canal. Ces jeunes se sont-ils jetés dans ces eaux fuyant des tirs à balle réelle ou ils ont été jetés après exécution ? Là encore, les questionnements demeurent.
Par ailleurs, une source au sein de la famille, qui rappelle que la JUNAFEC se réunissait au niveau du pont Naviundu, renseigne que ces jeunes avaient dénoncé le président d’un parti politique membre de l’Union Sacrée de la Nation. « Ce dernier a ensuite envoyé ses militaires disperser ces jeunes et ça a tourné malheureusement au drame. Il y a eu plusieurs morts », poursuit la même source.
À Lubumbashi, les proches de la jeunesse de l’UNAFEC font observer que quelques membres de cette structure auraient copieusement tabassé un militaire de la Garde Républicaine (GR), raison d’être de cette vengeance lors de leur rassemblement, à l’en croire.
Dans l’entre-temps, la réaction des autorités provinciales se fait toujours attendre. Les autorités sécuritaires, pour leur part, affirmaient qu’ils devraient se prononcer après une réunion sécuritaire ce mercredi.
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