Africa-Press – Congo Kinshasa. La société civile force vive du Maniema demande au gouverneur intérimaire, Afani Idrissa Mangala, de reporter sa décision accordant 45 jours à l’association des exploitants des perroquets pour leur permettre d’évacuer ces oiseaux.
Pour la société civile, cette décision du gouverneur met en danger cette espèce en voie de disparition.
Dans un entretien avec la presse locale jeudi 21 mars, Maître Stéphane Kamundala, président de la société civile force vive du Maniema, s’interroge sur la provenance de ces espèces en voie de disparition.
“La question qu’on se pose, où est-ce qu’ils ont trouvé ces 400 perroquets. Et s’ils les ont eus, où sont-ils ? Mais en leur accordant 45 jours, c’est une manière de favoriser le pillage de ces perroquets qui constituent une richesse de l’humanité. Et à un moment donné, nous risquons de vivre la disparition de ces perroquets gris.
C’est pour cette raison que la société civile force vive recommande au gouverneur de rapporter sa décision. En tout cas, parce qu’il doit plutôt protéger quelque chose d’intérêt général et non pas privilégier son intérêt personnel. Les gens qui sont dans ce secteur n’ont pas droit parce que l’exploitation, la commercialisation, la capture ont déjà été interdites par la Convention internationale sur le commerce des espèces en danger bien ratifiée par la RDC”, a fait savoir le président de la société civile forces vives du Maniema.
En réaction, le gouverneur intérimaire du Maniema contacté par la presse locale, rappelle qu’il a été le premier gouverneur à interdire la commercialisation des perroquets gris. La décision qu’il a prise est applicable endéans les 45 jours leur accordés. Dépassé ce délai, aucun perroquet gris ne sortira du Maniema, a souligné Afani Idrissa Mangala.
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