Tshopo : un dossier de viol d’une mineure paralyse les activités au petit marché de Bolanga à Lokutu

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Tshopo : un dossier de viol d’une mineure paralyse les activités au petit marché de Bolanga à Lokutu
Tshopo : un dossier de viol d’une mineure paralyse les activités au petit marché de Bolanga à Lokutu

Africa-Press – Congo Kinshasa. Les activités commerciales ont été suspendues momentanément au petit marché de Bolanga à Lokutu, dans le territoire de Basoko, ce mercredi 17 avril 2024, suite aux fortes échauffourées de mardi dernier entre un groupe de jeunes et la police du camp Popo.

Pour cause, l’arrestation d’un jeune garçon de moins de 21 ans, accusé de viol et d’avoir pris en otage une fille mineure de 16 ans. Selon nos sources concordantes, après l’avoir appréhendé par la police Ciat de Bandu Lokutu, sous ordre du procureur général du parquet secondaire de Basoko, on voulait acheminer le présumé violeur au cachot de Mont Ngaliema à Basoko centre. C’est ce qui a poussé des jeunes garçons à se venger contre les éléments de la police, a indiqué Me Jean-Paul Kwembe. Plusieurs coups de balles ont été tirés en l’air par les forces de l’ordre pour disperser la foule, mais en vain. Néanmoins, quelques jeunes ont été arrêtés et mis au cachot de Bolanga.

Notre mission est de protéger la population ainsi que leurs biens, aucun élément de la police ne peut tracasser ni désobéir aux ordres publics. Nous sommes appelés à sécuriser les paisibles citoyens. L’infraction est individuelle, nous appelons les jeunes garçons à respecter les agents de l’ordre, ne pas se mêler au groupe de malfrats, gangs et inciviques. En cas de dérapage, la police va intervenir pour remettre de l’ordre. Travaillons en étroite collaboration et surtout alerter toute personne qui veut troubler l’ordre public », a déclaré Marcel Tshibangu, Commissaire Ciat Pol Bandu Lokutu.

Et d’ajouter: « Ayons l’habitude d’aller répondre aux invitations ou mandats de la police et consorts. L’État ne tue jamais, c’est l’épée à double tranchant, s’affronter contre les éléments de la police n’est pas une bonne chose ».

On signale cependant que la jeune fille (violée) en colère est allée s’installer au cachot de la police à côté de son amant, jusqu’à sa libération. « Ce garçon n’est pas le premier à m’aimer ni m’avoir ôté ma virginité. C’est suite à la maltraitance de mes parents que je me suis décidée d’aimer les hommes moins ou plus âgés pour survivre, libérez mon amant qu’on puisse continuer notre amour », a déclaré la mineure de 16 ans.

Pour rappel, 15 personnes ont été arrêtées le mercredi 17 avril 2024, lors du deuxième round entre les motards, groupe de jeunes et la police. Pendant cette opération, une moto a été récupérée par les éléments de la police. Ce qui avait suscité la colère de ces jeunes qui réclament le retrait de la moto de leur ami.

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