Africa-Press – Côte d’Ivoire. Qui s’acharne sur Rébecca Yao, Présidente de la société coopérative « Diabo Ville Émergente » et cadre influente du RHDP dans la localité de Diabo. Après l’incendie il y a un mois du camion de l’usine des femmes, une unité de transformation de riz à Diabo, l’école des femmes Dominique Ouattara, a été la cible d’individus de mal intentionnés.
Selon des informations recueillies sur place, l’école des femmes Dominique Ouattara de Diabo, projet phare de la société coopérative riz N’Zrama, a vu dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 juillet 2025, ses portes défoncées et des équipements saccagés par des quidams. Toujours selon nos sources, les quidams ont défoncé les portes des salles de classes, détruits le matériel électrique sans rien emporter, preuve d’un acte de sabotage prémédité et surement peaufiné depuis de longue date.
Une attitude incompréhensible d’autant plus que cette école, encore en travaux et dont l’inauguration est prévue en octobre 2025, entend former des femmes leaders du monde rural capables de jouer un rôle actif dans la transformation de leurs communautés, à travers des programmes d’entrepreneuriat agricole, d’alphabétisation, d’éducation financière, d’initiation au numérique et aux métiers.
L’école des femmes Dominique Ouattara de Diabo, comprendra, à termes, une salle informatique, une bibliothèque, une salle de conférence, deux salles de formation métier, et un champ école.
Qui a donc intérêt à ce que ce projet ne voit pas le jour? Pourquoi s’en prendre à une telle initiative visant à transformer profondément les communautés rurales du département de Botro? Pourquoi vouloir freiner la volonté des femmes du monde rural à faire face aux défis éducatifs et économiques? Pourquoi vouloir perturber des opportunités de développement durable pour la région de Gbêkê? Autant de questions que les populations encore sous le choc se posent.
En effet, celles-ci n’arrivent pas à comprendre un tel acharnement de mains invisibles contre les forces de leur progrès, de leur épanouissement et surtout de l’autonomisation des femmes de la localité.
Des populations interrogées estiment, à juste titre, que le mal semble profond car Rébecca Yao n’est pas le seul cadre à réaliser des activités économiques et sociales dans la localité, pourtant elle est victime d’attaques répétées. Y a-t-il un problème de cohabitation? avec qui? pour quoi? pourquoi sa présence et ses réalisations, dérangent tant? des questions qui, pour l’heure, sont sans réponse, mais pourraient avoir un début de clarté avec l’enquête ouverte par la gendarmerie.
Face à ces actes de vandalisme récurrents sur ses réalisations en faveur du développement local jusqu’à ce jour non élucidés, la Présidente Rébecca Yao dit craindre aujourd’hui pour sa propre sécurité. Car, il est bien de rappeler qu’avant l’incendie du camion, en 2020, les locaux de son usine avaient déjà été vandalisés au cours ‘une action politique. Il ne s’agirait pas de délinquance ordinaire, mais plutôt d’actes de sabotage visant à retarder l’accomplissement de projets comme l’explique une source sur place.
Ces actes prémédités et téléguidés qui vont à l’encontre du développement, viennent manifestement boycotter le travail de Dame Rébecca Yao qui a décidé de faire de l’autonomisation des femmes du département de Botro, son cheval de bataille. Par ces actions de grand banditisme, l’objectif des mains obscures et ennemi du développement est de tuer l’espoir, d’intimider les promotrices, la Présidente Mme Yao Rébecca et toutes les femmes qu’elle fédère depuis 8 ans aujourd’hui.
En cette période préélectorale, c’est toute la communauté et l’opinion publique qui est prise à témoin devant la recrudescence des attaques vis-à-vis de cette valeureuse cadre, défenseur de l’autonomisation de la femme en milieu rural.
En s’attaquant aux infrastructures de développement, c’est à une vision qu’on s’attaque celle du Président Alassane Ouattara dont Rébecca Yao se fait le relais depuis 8 ans au niveau de la politique de développement rural.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press