Africa-Press – Côte d’Ivoire. À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 octobre 2025, le paysage politique ivoirien s’enrichit de nouvelles voix qui entendent rompre avec les méthodes traditionnelles. Parmi elles, celle de Thomas Noba, président de la Nouvelle Convergence Citoyenne (NCC), résonne avec une intensité particulière. Candidat déclaré à la candidature, il revendique une autre manière de concevoir l’engagement politique et place la population au cœur de son projet.
Loin des discours formatés, Thomas Noba parle avec une franchise qui interpelle. Ce lundi 18 août 2025 au cours d’une cérémonie traditionnelles organisée dans le village de Yassap à Dabou, l’homme s’est montré rassurant sur sa tournée de récolte de parrainage citoyen.
« Pour l’instant, nous avons reçu tous des kits et sommes sur le terrain, donc nous sommes tous des candidats potentiels à la présidentielle », confie-t-il, précisant que la phase de parrainage, entamée il y a un mois, se déroule dans de bonnes conditions. Pour lui, l’important n’est pas seulement de franchir les étapes administratives, mais de s’assurer que chaque citoyen se sente concerné par la marche du pays.
À l’heure où les attentes sociales sont fortes, il met en garde contre les dérives qui pourraient fragiliser la confiance populaire. « Le Président Ouattara a l’obligation de tout mettre en œuvre pour que l’élection présidentielle se déroule dans de bonnes conditions », insiste-t-il, rappelant que la crédibilité du scrutin repose avant tout sur la transparence et l’équité du processus électoral.
Mais au-delà des enjeux institutionnels, Thomas Noba s’attaque frontalement aux pratiques électorales qu’il considère comme dépassées. Il dénonce le clientélisme et les promesses vides de sens. « Le temps de programme de campagne est démodé, il faut que nous apportions des opportunités, surtout à la jeunesse, plutôt que de leur partager de misérables billets de 5 000 francs », affirme-t-il, dénonçant sans détour la banalisation de l’achat de conscience.
La Nouvelle Convergence Citoyenne, qu’il préside, se veut différente des autres mouvements politiques. Son ambition: instaurer ce qu’il appelle une « Politique Participative Citoyenne ». Dans sa vision, il ne s’agit pas seulement de consulter le peuple, mais de le rendre acteur direct des décisions publiques. « La population doit avoir le premier mot dans les prises de décisions relatives à la gestion des affaires d’État », explique-t-il, convaincu que l’avenir de la démocratie ivoirienne réside dans une implication active et permanente des citoyens.
Animé par des convictions profondes, Thomas Noba ne se présente pas comme un politicien classique mais comme un militant d’idées. Ses références à l’innovation sociale, à l’équité et à la justice traduisent une volonté de réinventer le lien entre gouvernants et gouvernés. « Lorsqu’on porte et qu’on est habité par des convictions profondes, d’innovations sociales, d’équité et de justice sociale, on rêve éveillé. Dans mon cas, je rêve de rendre l’existence plus sociable, vivable pour tous », dit-il avec une sincérité qui tranche avec les discours convenus.
Pour ce candidat qui veut « briser les codes », la présidentielle de 2025 représente bien plus qu’une compétition pour le pouvoir: elle est l’occasion d’ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire politique de la Côte d’Ivoire. Son projet se résume à une idée simple mais ambitieuse: replacer le citoyen au centre, non pas comme spectateur, mais comme véritable auteur de son destin collectif.
Dans un contexte où les Ivoiriens aspirent à la stabilité, à l’équité et à des perspectives meilleures, Thomas Noba mise sur une approche participative pour séduire. Sa candidature, encore en phase de consolidation, se veut le reflet d’une jeunesse politique qui croit en la force de la conscience citoyenne. Et si son message trouve écho dans les urnes, il pourrait bien incarner le symbole d’une rupture attendue dans la manière de faire de la politique en Côte d’Ivoire.
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