Africa-Press – Côte d’Ivoire. Les députés de la Commission des Affaires Économiques et Financières (CAEF) de l’Assemblée nationale ont adopté, ce mercredi 19 novembre, les crédits alloués au ministère des Finances et du Budget dans le cadre du projet de loi de Finances 2026. Présenté par le ministre Adama Coulibaly, le montant global adopté s’élève à 671,3 milliards de FCFA, entériné à l’unanimité par les parlementaires.
Ce budget affiche une hausse de 143,6 milliards FCFA, soit une progression notable de 27,2% par rapport à l’exercice 2025. Il se compose de trois grands ensembles, le budget des services, le budget des programmes des Comptes Spéciaux du Trésor et les dépenses communes et autres dotations.
Le ministre Adama Coulibaly a détaillé un budget de 253,7 milliards FCFA pour les dépenses des services, répartis selon les programmes suivants: Administration générale: 162,9 milliards (64%), Trésor et Comptabilité publique: 12,8 milliards (5,1%), Douanes: 21,5 milliards (8,5%), Impôts: 21,4 milliards (8,4%), Budget: 25,9 milliards (10,2%), Marchés publics: 3,9 milliards (1,5%) et Gestion des financements: 5,3 milliards (2,1%)
Par nature de dépenses, les arbitrages se distribuent ainsi, personnel: 107 milliards (42%), biens et services: 82 milliards (32%), transferts: 13,1 milliards (5,1%) et investissements: 50,2 milliards (19,8%).
Les Comptes Spéciaux du Trésor (CST) représentent un volume budgétaire de 171,8 milliards FCFA, répartis sur quatre programmes majeurs, l’appui au contrôle des marchandises à l’importation: 56,5 milliards, le prélèvements communautaires UEMOA–CEDEAO: 91,3 milliards, le prélèvements de l’Union Africaine à l’importation: 13,4 milliards et le fonds d’investissement en milieu rural: 10,6 milliards
Cette répartition a suscité une approbation générale de la part des députés, saluant la cohérence des priorités annoncées.
Le ministre a également présenté les axes majeurs d’intervention pour l’année 2026, en lien avec le Plan National de Développement (PND). Parmi les priorités figurent, le renforcement du contrôle interne budgétaire et du contrôle de gestion dans les administrations, l’amélioration continue du système de management de la qualité au sein de la DGBF, l’élargissement de l’assiette fiscale et rationalisation des exonérations, la modernisation des outils de gestion du Trésor Public, l’accroissement de la mobilisation de l’épargne privée, l’acquisition et installation de scanners douaniers et la création d’une base de données navale pour la Douane.
Ces chantiers visent à améliorer la performance, la transparence et la modernisation des finances publiques.
Pour appuyer la crédibilité de ses projections, le ministre Adama Coulibaly a rappelé les performances enregistrées en 2024. Le taux de mobilisation des ressources publiques: 156% (pour un objectif de 100%). Le taux de recouvrement douanier: 95,1% (objectif: 95%) et le Taux de recouvrement de la TVA déclarée: 96,2% (objectif: 96%)
Des résultats qui traduisent, selon lui, l’efficacité des réformes engagées et la solidité des administrations financières.
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