
Africa-Press – Côte d’Ivoire. « Nos éléphants restent sereins et déterminés malgré l’environnement délétère que veulent susciter certains esprits chagrins pour déstabiliser nos joueurs », c’est la phrase choc de la Directrice de Communication du Ministère de la Promotion des Sports et du Développement de l’Économie Sportive, Mme Yao Lydie, lors de sa rencontre mercredi à avec la presse.
Par cette déclaration, l’on constate que la tutelle refuse d’assumer sa part de responsabilité du fait de la délocalisation du match de la Côte d’Ivoire contre le Malawi, comptant pour la 4ᵉ journée du tour préliminaire du Mondial 2022, stade de l’amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou au Bénin.
Une phrase « choquante et vindicative » quand on sait que le problème ne concerne les joueurs qui sont d’ailleurs gérés par la Fédération Ivoiriens de Football (FIF) , mais une affaire d’infrastructures sportive (Stade de Yamoussoukro) , que l’Office National des Sports (ONS) , a annoncé sa finition et prête à accueillir les rencontres internationales.
La gifle de la Confédération Africaine de Football (CAF) qui n’a pas homologué le stade de la capitale politique et administrative du pays , pour plusieurs raisons dont, les travaux extérieurs du stade, les zones d’accès, et la protection de la zone relative aux vestiaires des joueurs et officiels de matches des autres accès, l’absence de banc de touche couverts, l’insuffisance de l’éclairage, le manque de matériel médical dans la salle d’infirmerie, la mauvaise position de la tribune de presse et surtout l’inexistence d’un certificat de sécurité, ne devrait pas être une occasion pour la tutelle de créer des polémiques inutiles, mais à tirer les leçons pour ne pas qu’un tel cas ne reproduise, concernant les autres stades en construction pour abriter la CAN 2023.
Le rôle du Ministère comme le dirait un confrère, c’est de créer les conditions nécessaires à la pratique du Sport au plan national et au plan international, à travers l’Office National des Sports (ONS). D’anticiper, prendre les dispositions pour ne pas perturber le regroupement, la préparation des Éléphants et donc entacher leurs performances. Or sur ce terrain, nous constatons tous que le ministère des Sports a échoué.
La preuve, le pays pourtant stable au plan politique et social, doit délocaliser ses prochains matchs à l’extérieur et c’est cela la réalité.
Au regard du scandale et de la réaction, Danho Paulin et ses collaborateurs pourraient donner l’impression d’une fuite en avant de leurs responsabilités. Un profil bas aurait peut-être été préférable à des provocations inutiles.