Comité de Contrôle du PPA-CI, Agoh Marthe admet qu’à l’intérieur du FPI, il n’y avait pas d’union et fait d’importantes propositions à Gbagbo

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Comité de Contrôle du PPA-CI, Agoh Marthe admet qu'à l'intérieur du FPI, il n'y avait pas d'union et fait d'importantes propositions à Gbagbo
Comité de Contrôle du PPA-CI, Agoh Marthe admet qu'à l'intérieur du FPI, il n'y avait pas d'union et fait d'importantes propositions à Gbagbo

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Agoh Marthe et Gbagbo mercredi à Abidjan (Ph)

Le Président du PPA-CI, Laurent Gbagbo, a présidé, le mercredi 02 mars 2022 à son quartier général sis à Cocody-Attoban, l’ouverture solennelle de la première session ordinaire du Comité de Contrôle de son nouveau mouvement politique.

Dans le discours de la présidente du Comité de Contrôle du PPA-CI, Mme Amon Agoh Marthe, est revenue sur le fonctionnement de l’ancien parti, le Front Populaire Ivoirien (FPI). L’ancienne première vice-présidente de l’Assemblée Nationale admet qu’à l’intérieur du FPI, il n’y avait pas d’union.

« Hier nous étions appelés Front Populaire Ivoirien (du moins pour les ex-militants). Les mots ont effectivement produit leurs effets en faisant tomber le mur de la pensée unique, du parti unique. Cependant, nous n’avons pas pu parvenir à bâtir la Côte d’Ivoire conformément à notre projet de société. Certes, nous avons été attaqués de toutes parts, mais force est d’admettre qu’à l’intérieur du Parti, nous n’étions pas unis », a indiqué l’ex-Députée de la circonscription de Bingerville.

Pour cette dernière, le mot populaire fait référence généralement à la notion de population plutôt qu’à celle de peuple.

« Or la notion de population peut se limiter à des individus regroupés sur une surface géographique donnée : quartier, ville, territoire ; alors que celle de peuple exige toujours une unité culturelle historique et parfois ne vivant même pas nécessairement sur le même territoire. Il est donc clair que le mot peuple renferme l’idée d’unité. Ainsi l’ancien parti qui n’était qu’un front populaire, manquait véritablement d’esprit d’unité nécessaire pour bâtir le projet de société, la sociale démocratie que nous avons voulue pour la Côte d’Ivoire. Je salue donc l’intuition divine qu’a eue le fondateur principal pour donner à la nouvelle formation politique la dénomination de « Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire », a-t-elle poursuivi.

Elle a souhaité ardemment que le président Gbagbo adjoigne sinon remplace le mot camarade qu’ils utilisent comme appellation entre militants de gauche, par celui de frère ou sœur.

« Cette expression africanisera certainement notre esprit de gauche et produira à la longue un sentiment d’appartenance à une famille de sang, uni par un lien à vie. En effet, la camaraderie peut, ne durer, que le temps d’un jeu ; tandis que la fratrie est un lien éternel. Eu égard à ces quelques changements que nous venons de relever en rapport avec le Comité de Contrôle et le contexte d’une cérémonie d’ouverture de session, il serait bon, Président, qu’un séminaire soit organisé au moment de la diffusion des textes fondamentaux du PPA-CI, à l’attention de tous les responsables des organes », a recommandé Mme Amon Agoh Marthe.

Donatien Kautcha, Abidjan

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