Johnson Kouassi Zamina, S.G de la CNEC sans détour : « En Côte d’Ivoire, nos universités sont de gros lycées »

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Johnson Kouassi Zamina, S.G de la CNEC sans détour : « En Côte d'Ivoire, nos universités sont de gros lycées »
Johnson Kouassi Zamina, S.G de la CNEC sans détour : « En Côte d'Ivoire, nos universités sont de gros lycées »

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Johnson Kouassi Zamina

« En Côte d’Ivoire, nos universités sont de gros lycées. Quand vous y entrez, vous êtes impressionnés à l’entrée par la verdure des gazons et l’extérieur des bâtiments. Mais à l’intérieur, ce sont des laboratoires vides qui manquent de tout. C’est cette réalité qui fait que nous ne rechignons pas à la lutte pour l’amélioration des conditions de travail, mais aussi de vie des enseignants-chercheurs et des chercheurs de Côte d’Ivoire ».

Ces propos sont de Johnson Kouassi Zamina, Secrétaire général sortant de la Coordination Nationale des Enseignants du Supérieur et des Chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC). Il les a tenus ce samedi 14 mai en marge du 3e congrès électif du syndicat dont il est le porte-parole depuis quelques années.

Le futur ex-secrétaire général de la CNEC ( il passera le témoin à l’issue du congrès), a fait savoir que le syndicat dont il est membre, n’abandonnera jamais la lutte pour le bien-être des enseignants-chercheurs et des chercheurs, malgré les menaces et les intimidations des gouvernants.

 » Les 17, 18 et 19 juin 2019, nous avons eu des discussions franches avec le ministre de l’Enseignement supérieur d’alors, Mabri Toikeusse sur ces questions de fonds. Ces discussions se sont déroulées sous l’égide du ministre actuel de l’Enseignement supérieur qui était en ce moment là, le conseiller du chef de l’État.

Malheureusement, les recommandations qui ont été prises lors de ces échanges sont restées dans les tiroirs. Ce sont des attitudes qui ne nous conviennent pas. De loin, certains nous prennent pour des va-t-en guerre. Mais voici que l’école s’ébranle avec une jeunesse qui voudrait obtenir ici et là des résultats sans avoir de substances, sans avoir la sève nourricière scientifique qui lui convienne. Et quand on part de là, c’est un échec à l’horizon. Nous ne voulons pas cela, voilà pourquoi à la CNEC nous sommes toujours dans des grèves, mais des grèves constructives Et nous n’allons pas arrêter ces grèves tant que nos droits sont bafoués », a fait savoir Johnson Kouassi Zamina au moment de quitter la tête de la CNEC.

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