Stéphanas Assocle
Africa-Press – Côte d’Ivoire. En Côte d’Ivoire, le secteur agricole contribue à hauteur de 14,4 % au PIB et emploie environ 46 % de la population active. Comme dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, la production vivrière joue un rôle crucial dans la sécurité alimentaire.
En Côte d’Ivoire, Souleymane Diarrassouba (photo), ministre du Commerce et de l’Industrie, a donné le jeudi 7 novembre le coup d’envoi d’un programme baptisé « Sécurité alimentaire de la Fourche à la Fourchette » (SAFAF). D’un coût total de 6,5 milliards de francs CFA (10,7 millions $) cofinancé par l’Union européenne (UE) et l’ONG belge LadyAgri Impact Investment Hub, ledit programme est prévu pour 4 ans sur la période 2024-2028.
Dans un communiqué publié sur son site, le gouvernement indique qu’il sera mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat avec l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV).
Selon les informations relayées par les médias locaux, l’initiative vise principalement à renforcer les capacités des femmes dans la production et la commercialisation de cultures vivrières à travers 7 régions. Elle favorisera également la digitalisation des activités de commercialisation à travers la création d’une plateforme numérique baptisée « E-Grenier » pour faciliter les échanges commerciaux en ligne, augmentant l’accès au marché pour les producteurs et commerçants.
« Le programme SAFAF devrait permettre d’identifier les contraintes spécifiques aux grandes zones agroclimatiques du pays et de proposer des solutions adaptées en vue de garantir la sécurité alimentaire, par la connectivité, l’inclusion et le commerce entre tous les niveaux de la chaîne de valeur », a déclaré M. Diarrassouba.
En Côte d’Ivoire, la récolte de cultures vivrières a augmenté de 10 % en 2023 pour s’établir à 22 millions de tonnes, selon les données officielles. Dans le pays, l’igname et le manioc sont les principales cultures vivrières avec la banane plantain, le riz paddy et le maïs.
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