Africa-Press – Côte d’Ivoire. Une formation à l’utilisation du logiciel national de gestion de l’état civil a débuté à Soubré, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, marquant une nouvelle étape dans le processus de modernisation du système d’enregistrement des faits d’état civil, a annoncé jeudi 11 septembre 2025 le chef de projet, Dr Afessi Afessi.
Destinée aux agents des mairies et des sous-préfectures de la région de la Nawa, cette session de trois jours vise à familiariser les participants avec un outil numérique « complet, sécurisé et pratique » permettant de gérer l’ensemble de la chaîne de déclaration, de collecte, d’impression et de conservation des actes, selon M. Afessi.
Opérationnel depuis 2023, le logiciel est conçu pour connecter l’ensemble du territoire ivoirien à une base de données centrale. À l’issue de la formation, son installation effective est prévue dans les différents centres d’état civil dès lundi prochain. Chaque sous-préfecture recevra deux ordinateurs, et chaque mairie, trois, afin de permettre l’impression sur place des premiers actes dans le cadre de la phase pilote.
Le déploiement s’inscrit dans un vaste programme national de réforme de l’état civil, piloté par le gouvernement ivoirien. Il vise notamment à améliorer la traçabilité des naissances et des décès, souvent sous-déclarés dans certaines zones du pays.
Au-delà de l’outil technologique, le chef de projet a souligné la nécessité d’un changement de posture des agents en charge de l’état civil. « Ils doivent incarner la modernisation à travers leur accueil, leur disponibilité et leur professionnalisme », a-t-il déclaré.
Il a également exhorté les populations à déclarer systématiquement les naissances et les décès, annonçant par ailleurs le déploiement prochain d’une version mobile du logiciel dans les centres de santé pour faciliter l’enregistrement précoce des enfants dès la grossesse.
« L’État a mis les moyens nécessaires et créé les conditions pour fiabiliser le système. Désormais, il appartient à chaque citoyen de porter tous les faits d’état civil à la connaissance de l’administration », a conclu Dr Afessi.
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