Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le Fonds Monétaire International (FMI) a présenté, ce jeudi à Abidjan, l’édition d’avril 2025 de son rapport « Perspectives économiques régionales – Afrique subsaharienne », au cours d’une cérémonie officielle présidée par le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly.
Ce rendez-vous d’envergure a réuni de hautes personnalités, dont Amadou Sy, directeur adjoint du Département Afrique du FMI, Aminata Touré, représentante résidente du FMI en Côte d’Ivoire, et Blerta Cela, représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Intitulé « Une reprise interrompue », le rapport du FMI met en lumière une dynamique économique contrastée en Afrique subsaharienne. Il souligne les signes positifs de résorption des déséquilibres économiques et d’amélioration de l’accès aux marchés financiers pour les 45 pays de la région.
Toutefois, il alerte sur la persistance de vulnérabilités: incertitudes géopolitiques, conditions financières mondiales tendues, et faiblesse du financement disponible pour soutenir les réformes.
Face à ces défis, le FMI recommande des politiques d’ajustement prudentes et des réformes structurelles cohérentes, en vue de renforcer la croissance, la diversification économique, l’emploi et la résilience.
À la faveur de cette présentation, la Côte d’Ivoire a été citée en exemple par les représentants du FMI.
Selon Aminata Touré, « la Côte d’Ivoire est un excellent élève, qui a su résister à de nombreux chocs externes grâce à des politiques macroéconomiques ciblées et des réformes structurelles efficaces ». Elle a salué la qualité de la gouvernance économique du pays et les résultats obtenus.
Pour sa part, Amadou Sy s’est déclaré impressionné par la capacité du gouvernement ivoirien à maîtriser son endettement, malgré un contexte mondial peu favorable.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre Adama Coulibaly, par ailleurs ancien haut cadre du PNUD, a affirmé que « l’économie ivoirienne continue de faire preuve d’une résilience remarquable », attribuant cette performance à la pertinence des politiques publiques mises en œuvre.
Il a souligné l’importance de poursuivre les réformes, de diversifier l’économie et les partenaires commerciaux, et d’investir dans les infrastructures et le capital humain.
Lors d’un panel coanimé avec les représentants du FMI et du PNUD, le ministre a mis en avant la stratégie du pays en matière d’accès aux marchés financiers internationaux. Il a révélé que la Côte d’Ivoire se soumet régulièrement à des notations financières depuis une décennie, ce qui lui a permis d’obtenir des taux avantageux sur les marchés des capitaux.
« C’est le fruit de l’anticipation du Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, qui a su guider le pays vers des décisions stratégiques. Nous avons à notre tête un gestionnaire avisé », a-t-il déclaré.
Le ministre a également rappelé que la Côte d’Ivoire est engagée dans un programme avec le FMI visant à renforcer la mobilisation des ressources domestiques et à assurer la viabilité de la dette publique. L’objectif affiché est clair: hisser le pays au rang des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.
La représentante résidente du PNUD, Blerta Cela, a, quant à elle, salué les efforts du pays. « La croissance et la résilience ivoiriennes ne doivent rien au hasard. Elles résultent de choix économiques courageux. La Côte d’Ivoire dispose d’atouts immenses pour continuer à avancer », a-t-elle affirmé.
À travers cette reconnaissance du FMI et du PNUD, la Côte d’Ivoire confirme son positionnement comme un pilier de stabilité économique en Afrique de l’Ouest.
Grâce à une gouvernance proactive et des réformes ambitieuses, le pays continue de tracer son chemin vers une croissance durable, inclusive et résiliente face aux défis mondiaux.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press