Employabilité des Jeunes Grâce au Projet UNESCO-CFIT III

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Employabilité des Jeunes Grâce au Projet UNESCO-CFIT III
Employabilité des Jeunes Grâce au Projet UNESCO-CFIT III

Africa-Press – Côte d’Ivoire. L’Institut National Polytechnique Houphouet Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro a accueilli, vendredi 4 octobre 2025, à l’amphithéâtre Classe Prépa, la cérémonie de clôture du Projet UNESCO-CFIT III, qui a permis de rapprocher plus de 2000 étudiants diplômés de l’INP-HB et de l’Université Félix Houphouët Boigny (UFHB) des entreprises. Soutenu par le Fonds-en-dépôt chinois, ce projet a été mis en œuvre pendant quatre ans avec pour objectif principal d’améliorer l’insertion professionnelle des jeunes diplômés, en rapprochant le monde académique du secteur privé et en valorisant les filières techniques et scientifiques auprès des étudiants.

Lors de la cérémonie de clôture, Ki Jean Bosco, Chef de secteur Éducation à l’UNESCO Côte d’Ivoire, a rappelé l’une des missions fondamentales de l’organisation: « L’UNESCO agit pour un enseignement supérieur de qualité pour tous, tout en accompagnant les jeunes diplômés dans leur intégration professionnelle », a-t-il déclaré.

Conscient donc des défis auxquels ces jeunes sont confrontés, l’UNESCO a renforcé son soutien aux initiatives visant à améliorer leur employabilité. « Il est essentiel de rapprocher le monde académique du secteur professionnel, afin que chaque jeune diplômé puisse transformer ses compétences en opportunités concrètes. Le projet CFIT III a ainsi jeté les bases du futur que nous souhaitons pour nos jeunes, un avenir où ils bénéficient d’une formation de qualité et d’une meilleure insertion sur le marché du travail », a-t-il ajouté.

Ki Jean Bosco a également exprimé la gratitude de l’UNESCO envers le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur Adama Diawara. Sa présence à la cérémonie de clôture témoigne, selon lui, de « l’engagement fort du gouvernement ivoirien en faveur de l’enseignement supérieur et de l’employabilité des jeunes ».

Il a salué l’implication remarquable des équipes pédagogiques, des responsables institutionnels, du Président de l’UFHB, Professeur Zié Ballo, et du DG de l’INPHB, Docteur Moussa Diaby, ainsi que celle des partenaires techniques et financiers, du secteur privé et des étudiants, qui ont contribué à faire de ce projet une réussite collective. « Cette clôture n’est pas une fin, mais le début d’un nouveau chapitre. Nous comptons sur la collaboration de tous pour consolider les acquis de ce projet et l’étendre à d’autres établissements, dans une dynamique nationale de transformation de notre système d’enseignement supérieur », a-t-il rassuré.

Prenant la parole, le Ministre Adama Diawara a souligné les réformes des programmes d’études mises en place dans le cadre du projet UNESCO, qui s’alignent sur la nouvelle vision du Ministère. Cette vision a pour but d’adapter les formations aux besoins des entreprises pour produire des ressources humaines de qualité, essentielles au développement socio-économique du pays. « La création d’une commission interne d’assurance qualité assure la pertinence de nos formations. De plus, l’augmentation de la présence des filles dans les filières techniques grâce à diverses initiatives est un indicateur clé pour le Ministère », a-t-il déclaré.

Pour le DG de l’INPHB, Docteur Moussa Diaby, le projet a permis de bâtir un héritage solide au sein de l’école supérieure d’industrie, en renforçant les mécanismes d’insertion et de suivi des diplômés. Les plateformes numériques ont également amélioré les infrastructures de l’institut, et la promotion de l’entrepreneuriat ainsi que le développement de prototypes dans les fablabs par les étudiants ont contribué à la création et au développement des PME.

Le Président de l’Université Félix Houphouët Boigny s’est, quant à lui, réjoui de la redéfinition des bases d’un partenariat innovant avec le secteur privé, qui a produit des résultats tangibles. La visibilité des filières s’est améliorée, et le nombre d’étudiants a considérablement augmenté. Les immersions en entreprise ont également enrichi les formations et développé les compétences des étudiants.

Le Projet UNESCO-CFIT III a produit des résultats concrets, permettant à plus de 2000 étudiants de renforcer leurs compétences grâce à des formations innovantes. Des partenariats solides ont été établis entre les universités et les entreprises, et un Centre Carrière, soutenu par l’UNESCO, a été ouvert à l’INP-HB. Ces résultats seront remis au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, contribuant ainsi à bâtir un héritage durable autour de ce projet.

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