Africa-Press – Côte d’Ivoire. L’Université de Bondoukou dans la région du Gontougo (Nord-est) lance un programme de l’enseignement de la langue Arabe.
Le Président de l’Université de Bondoukou, professeur Ouattara Djakalia, a lancé officiellement le samedi 14 juin 2025, l’enseignement de la langue Arabe au sein de cet établissement de l’enseignement supérieur à l’intention des professionnels et de toutes autres personnes intéressées par la langue Arabe, rapporte une note de l’institution.
Cet ambitieux projet démarre d’abord avec l’enseignement de cette langue en Formation continue qui débouchera sur la délivrance des certificats allant de la première année à la 3e année.
Ces certificats découlent d’une formation certifiante qui ne sont pas des diplômes universitaires, a précisé le Professeur Ouattara Djakalia.
« Nous attendons des personnes qui ont une base en Arabe et souhaitent approfondir leurs connaissances et aptitudes linguistiques », a-t-il ajouté.
Poursuivant, il a indiqué que l’enseignement de cette langue s’étendra ensuite au niveau de la formation initiale où les nouveaux bacheliers titulaires d’un baccalauréat franco-arabe « qui manifestent l’intérêt pour cette langue pourront se présenter à un test de sélection à l’effet d’être inscrits à ce parcours. »
À l’issue de ce test préliminaire, a-t-il dit, seulement une trentaine de nouveaux bacheliers seront retenus pour la première année, au titre de la rentrée académique 2024-2025.
Professeur Ouattara Djakalia a tenu également à souligner que cet enseignement n’est pas à but religieux, bien au contraire, il s’agit de promouvoir la langue Arabe qui offre d’énormes possibilités sur le marché de l’emploi.
« C’est une langue étrangère et nous devons la voir comme étant une langue de communication. La langue est une barrière dans les transactions, comprendre et savoir écrire l’Arabe est une bonne opportunité », dira le Professeur Ouattara Djakalia pour qui, la vision du Gouvernement est de doter le pays de cadres compétents, capables d’être à la hauteur des cadres internationaux, capables de parler la langue Arabe.
« Je vous demande de soutenir le chef de département de cette langue (le docteur Doucouré Massiré) pour que le projet en gestation devienne un projet phare pour le pays. Je présage qu’après les résultats du Baccalauréat, nous aurons des candidats intéressés à la pratique de la langue Arabe. Nous avons des ressources humaines pour appuyer ce programme, des infrastructures et la volonté politique existent également. Trois à quatre enseignants titulaires d’un doctorat en Arabe seront le fer de lance de cette aventure, dira-t-il avant de déclarer officiellement ouvert l’enseignement de la langue Arabe, ce au nom du ministre de tutelle, le Professeur Adama Diawara.
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