Les enjeux de la célébration de la journée mondiale de la culture afrodescendante prévue à Adiaké et Abidjan

6
Les enjeux de la célébration de la journée mondiale de la culture afrodescendante prévue à Adiaké et Abidjan
Les enjeux de la célébration de la journée mondiale de la culture afrodescendante prévue à Adiaké et Abidjan

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Américaines aux ancêtres venus du continent africain

Alafé Wakili, Président du comité de la journée mondiale de la culture afrodescendante (JMCA) s’est prononcé sur les enjeux de l’édition 2022 au cours d’une émission télé de la première chaîne qui aura lieu les 23 et 24 à Adiaké et au Village Kiyi à Abidjan.

Selon lui, depuis quelques années, il est célébré chaque 24 janvier, la culture et le monde entier marque un arrêt pour rendre un hommage aux ancêtres et c’est l’occasion de valoriser cette culture aussi bien cette culture africaine et des afro-descendants qui sont dans d’autres territoires, mais dont l’origine et l’histoire renvoient en Afrique.

Les pays du monde entier sont impliqués dans cette célébration qui s’articule autour du thème : “Le cinéma comme vecteur de transmission de cultures africaines”, vu que la décision a été prise en octobre 2019 par l’Unesco. À l’origine ce sont des promoteurs africains qui à travers un réseau le “Rapec“ ont mené le combat.

Le Président du comité a salué le président John Dossavi qui sera présent peut-être le 24 janvier prochain en Côte d’Ivoire en provenance d’Accra où une grande manifestation est prévue.

La JMCA est célébrée en Côte d’Ivoire et elle est à sa troisième édition sous l’égide de l’Unesco.

La culture se traduit par de nombreux aspects et réseaux et l’un de ces réseaux de transmission, de promotion est le cinéma aussi bien dans la Diaspora, chez les afro-descendants qu’en Afrique.

Le cinéma est un pan important de cette culture et la volonté du Comité est d’universaliser et de fraternisé l’humanité, parce que le cinéma n’est pas a priori une création des africains, mais est aujourd’hui un moyen de transmission de la culture africaine.

Le 24 janvier doit être une sorte de fête nationale pour tous les pays. Le souhait de Alafé Wakili est que tous les pays du monde se souviennent de la célébration de la journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante.

“Dans 10 ans, notre souhait, c’est qu’il y ait cette célébration partout dans le monde d’une part et d’autre part que la culture africaine et afro-descendants soit à la place qui lui revient de droit. Au-delà du 24 janvier, la culture est un marqueur fort d’une identité et tous les jours de notre vie, on est dans la culture. Nous célébrons la culture, nous vivons la culture tous les jours !”, a déclaré, le journaliste, Alafé Wakili.

Cette année la célébration nationale de la JMCA aura lieu à Adiaké parce que, selon le Président, dans le cadre de la sensibilisation, il a été convenu de sortir d’Abidjan pour faire partager l’adhésion des populations à l’activité.

“Cela répond au souci de rendre tournante la célébration de la journée du 24 janvier 2022. L’objectif est de faire adhérer au projet JMCA, l’arrière-pays, les populations en dehors d’Abidjan. Sur cette base, nous avons eu une oreille attentive auprès des autorités de la ville d’Adiaké, ainsi que des gardiens de la tradition, sans oublier la population”, a-t-il ajouté.

Cette cérémonie sera marquée par un panel et il est prévu la projection de films ambulants, par rapport au thème. Le Président du comité scientifique du panel est Kramo FADIGA.

Une parade des communautés d’Adiaké avec la présentation du patrimoine culturel local, un défilé de coiffure, des prestations d’artistes sont également au programme en marge de la cérémonie officielle du 24 janvier 2022 à la place Alassane Ouattara d’Adiaké.

Après la partie officielle à Adiaké, il est prévu le soir du 24 janvier 2022, au village Kiyi, un spectacle gala de clôture. Plusieurs artistes seront au programme dont, Pape Gnepo, Onel Mala, Safarel Obiang.

Le Président du Comité a affirmé que la modernité n’a pas d’effet sur la culture africaine qui n’est pas statique.

“Elle est dynamique. Elle est en mouvement. Dans le mouvement, elle actualise et participe à la compréhension du monde, qu’il soit le monde ancien, le monde actuel et le monde à venir”, a insisté, Alafé Wakili.

Cette année le comité bénéficie encore de l’implication et du soutien de la ministre de tutelle, Harlette Badou qui avait déjà apporté un grand appui lors de l’investiture du comité JMCA et du lancement de l’activité du 24 janvier 2022.

Wassimagnon

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here