Africa-Press – Côte d’Ivoire. Pour la rentrée académique 2025-2026, plusieurs réformes sont prévues au niveau de l’enseignement supérieur.
Dans un entretien accordé au média Gouvernemental, CICG, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara a présenté les réformes et évoqué les principaux chantiers de son département ministériel.
Il a indiqué que pour cette rentrée universitaire est effective depuis le 15 septembre dernier, ce sont 346 000 anciens étudiants, auxquels il faut ajouter la grande partie des 133 000 nouveaux bacheliers qui sont concernés.
Selon le Ministre, seule une faible proportion de ces derniers se dirigera vers le marché de l’emploi ou ira continuer ses études à l’étranger.
Plusieurs réformes seront mises en œuvre au cours de cette nouvelle année académique. Il s’agit notamment de l’adoption des textes sur la création des Instituts Universitaires de Technologie (IUT). Ces instituts formeront, en trois ans, des techniciens de bon niveau, directement utilisables sur le marché de l’emploi.
« Nous procéderons à la transformation de l’École Normale Supérieure (ENS) en Direction générale, avec l’ouverture de deux nouvelles antennes de cette grande école dans les universités de Bouaké et San Pedro. Il est prévu la définition des nouveaux statuts de l’Université Internationale de Grand Bassam (UIGB) ; la validation des semestres par moyenne pondérée, avec une note minimale de 07 sur 20 exigée dans les Unités d’Enseignement (UE) non validées par l’étudiant. Il est également prévu l’évaluation et le classement des universités et grandes écoles privées, qui détermineront, pour chaque établissement privé, le nombre de bacheliers à y affecter par l’État. Pour cette année académique, nous entendons réformer le Brevet de Technicien Supérieur (BTS), en vue d’améliorer grandement l’employabilité des titulaires du BTS », a-t-il indiqué, avant de poursuivre.
« La création des Écoles Doctorales, en vue d’améliorer sensiblement la compétence des nouveaux docteurs et de mettre mécaniquement fin à l’épineux problème des docteurs non recrutés, par une régulation stricte des flux d’étudiants accédant aux Écoles Doctorales est à l’agenda des réformes. Nous procéderons aussi à la définition des nouveaux critères d’attribution et des nouveaux taux de bourse et secours financier (SF). Ainsi le taux des bourses augmentera de 10 à 20%, en fonction de ce qui sera décidé par le Conseil des ministres avec l’autorisation du Président de la République. La définition de la nouvelle méthodologie de calcul et des nouveaux taux d’heures complémentaires (HC) des enseignants-chercheurs et chercheurs ; la définition de la nouvelle méthodologie de calcul et des nouveaux taux d’heures supplémentaires (HS) des personnels administratifs et techniques (PAT) ; la mise en place du Comité Scientifique de sélection des projets des Programmes Nationaux de Recherche (PNR) éligibles au financement, constituent également des sujets de réformes prévues pour cette année académique. »
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press