ShieldAfrica 2021: De la linguistique aux armes d’assaut pour parer aux défis sécuritaires en Afrique (MAGAZINE)

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ShieldAfrica 2021: De la linguistique aux armes d’assaut pour parer aux défis sécuritaires en Afrique (MAGAZINE)
ShieldAfrica 2021: De la linguistique aux armes d’assaut pour parer aux défis sécuritaires en Afrique (MAGAZINE)

Africa-PressCôte d’Ivoire. « Le continent africain, c’est comme en Europe, la sécurité passe par la communication », explique Marc Lesueur, exposant Français à la 6e édition du salon international Sécurité-Défense (ShieldAfrica), qui s’est ouvert du 8 au 10 juin à Abidjan, avec près d’une centaine d’exposants de 25 pays étrangers.

Placé sous le thème: « les enjeux de la sécurité dans les métropoles africaines », le salon a mobilisé 95 exposants venus de 25 pays étrangers émanant des continents d’Asie, l’Europe et l’Amérique, en vue de proposer dans les stands des solutions adaptées aux défis sécuritaires.

Marc Lesueur, gestionnaire client à Elika Team, une entreprise qui propose des solutions d’apprentissage linguistique au personnel de la défense et de sécurité pour communiquer en langue étrangère en situation de crise, estime que « la langue est vraiment importante ».

« Si vous êtes dans une situation de crise et que les gens ne parlent pas forcément français, ça va être très dur déjà de les calmer, de les rassurer et pouvoir les évacuer », explique t-il.

Cette édition s’est ouverte, dans un contexte sécuritaire marqué par les attaques terroristes aussi bien dans le pays d’accueil, la Côte d’Ivoire que les pays limitrophes, notamment le Burkina Faso et le Mali.

A la veille de l’ouverture du salon, la Côte d’Ivoire a perdu un soldat dans une attaque terroriste dans la localité de Tougbo, située dans le département de Bouna et frontalière du Burkina Faso.

Moins d’une semaine plus tôt, 132 civils ont été tués et une quarantaine de personnes blessées dans une attaque terroriste dans la localité de Solhan, région du Sahel au Nord du Burkina.

Une centaine de délégations sont venues pour échanger et chercher à ShieldAfrica la solution aux problèmes de sécurité dans leurs pays.

Au stand de Laureen d’Almeida, chargée d’affaires de l’entreprise française Verney Carron sécurité, basée à Saint-Etienne avec 201 ans d’existence et impliquée dans tout ce qui est arme de chasse, on y trouve tous types d’armes de sécurité et de défense.

« Nous avons Carron sécurité qui est plus pour les polices, les armes monetales, des Flash-ball, des sonos en 44 mm, des lanceurs de Grenade, des lacrymogènes pour des événements de foule. On a aussi une gamme de fusils à pompe, fusils automatiques ».

Laureen d’Almeida explique « qu’avec les problèmes qui se passent en ce moment en Afrique, il très important de mettre en avant tout ce qui est arme monetale, estimant que « c’est la solution qui parait la plus adaptée ». Elle dispose également d’armes de « guerre, de fusils d’assaut, mitrailleurs et de fusils de précision ».

En visite à ShieldAfrica 2021, le ministre ivoirien de la Défense, Tené Birahima Ouattara s’est dit « impressionné » par la qualité des armes en exposition, tout en saluant les progrès réalisés par le salon, initié en 2013.

Selon Tené Birahima, « toutes les gammes de moyens de défense et de sécurité indispensables à une armée moderne, que ce soit au niveau de la formation, de la protection des frontières, de l’armement, » sont à ShieldAfrica 2021 au grand bonheur des visiteurs.

Au pavillon pakistanais, l’entreprise Défense export promotion organization (DEPO), dispose « de gants de sécurité, de gilets par balle, de casques, de sacs tactiles, de chaussures de sécurité, de chars de combat etc. », selon Mariam Traoré, une hôtesse.

« Je dois dire que toutes les solutions sont réunies dans ce salon », estime Tené Birahima, après avoir fait le tour des stands allant du rayon A à C passant par le B, long de plus de 100 mètres, sis à l’Ecole de Police d’Abidjan.

 

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