Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le ministre des Transports, Amadou Koné, s’est réjoui, jeudi 11 novembre 2021 à San Pedro, de l’évolution de la mise en œuvre du projet d’extension et de modernisation du deuxième port du pays.
Lors d’une visite de travail entreprise en vue d’accélérer ce projet, il a félicité le conseil d’administration et la direction générale du Port autonome de San Pedro (PASP) pour le travail abattu, avant de leur promettre son soutien pour l’aboutissement du projet.
Il a indiqué que ce deuxième port étant une infrastructure structure majeure qui impacte positivement l’économie ivoirienne par ses performances avec des recettes douanières annuelles en hausse continuelle de plus 14% depuis 2011, le gouvernement s’est engagé à apporter tout l’appui nécessaire à la mise en œuvre de son plan directeur de développement.
Ce plan directeur concerne l’extension du terminal à conteneurs, la réalisation de travaux de construction du terminal industriel polyvalent, l’aménagement d’une zone industrielle dédiée à la construction d’industries de transformation des produits locaux et la réalisation d’un terminal minéralier relié à un chemin de fer qui partira du PASP à la frontière du Mali, en passant par Man et Odienné. Ces travaux seront complétés par la mise à niveau du terminal polyvalent commercial.
Le directeur général du Port autonome de San Pedro, Hilaire Lamizana, a fait savoir que les travaux du terminal polyvalent industriel ont été réalisés à près de 80%. Il pourrait être opérationnel à la fin de l’année.
Concernant les autres travaux, il a indiqué que toutes les discussions ont été bouclées, les conventions signées et les études d’impact environnemental ont été également achevées. Il reste la finalisation de la convention de financement.
Ces investissements permettront au Port autonome de San Pedro de renforcer sa compétitivité en disposant d’une offre de service diversifiée et d’une plus grande faculté d’amélioration de ses performances avec un trafic de marchandises d’au moins 50 millions de tonnes à l’horizon 2030. Cela favorisera le renforcement de son rôle d’impulsion de développement local et de pôle d’intégration pour desservir quatre économies ouest-africaines à savoir, celle de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Liberia et du Mali.
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