ARCHIBAT 2025: la SFI promeut l’écoconstruction en faveur du développement durable

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ARCHIBAT 2025: la SFI promeut l’écoconstruction en faveur du développement durable
ARCHIBAT 2025: la SFI promeut l’écoconstruction en faveur du développement durable

Africa-Press – Côte d’Ivoire. la Société financière internationale (SFI), membre du groupe de la Banque mondiale, a sensibilisé les participants à l’importance de l’écoconstruction dans la perspective d’un développement durable.

C’était à l’occasion de la 10e édition du Salon de l’architecture et du bâtiment (ARCHIBAT), qui s’est tenu au parc des expositions d’Abidjan,

Le consultant spécialiste des bâtiments écologiques pour le programme EDGE, au sein de la SFI, Elhadji Adama Ba, a souligné l’urgence de repenser les méthodes de conception des bâtiments, afin de répondre au besoin croissant de constructions moins énergivores, permettant ainsi de réduire les charges des usagers.

Dans cette optique, la SFI met à disposition une plateforme innovante destinée à accompagner les développeurs, investisseurs, établissements financiers et gouvernements dans la mise en œuvre de projets certifiés écologiques.

Le label EDGE, reconnu à l’échelle mondiale, constitue un levier stratégique majeur pour promouvoir la construction de bâtiments durables, accessibles et respectueux de l’environnement.

Selon M. Ba, la réussite de cette transition repose sur l’activation simultanée de quatre leviers fondamentaux notamment les acheteurs, les développeurs, les banques et l’État. « Chacun attend que l’autre fasse le premier pas », a-t-il déploré.

Il a également rappelé qu’en Afrique de l’Ouest, entre 20 et 35 % du revenu moyen des ménages est consacré aux factures des services publics, notamment l’électricité.

Or, ce sont les populations les plus modestes qui ont le plus besoin d’accéder à des logements économes en énergie, afin d’alléger leur charge financière.

Dans cette dynamique, l’architecte et manager Head EDGE, Ange Djoké a présenté un projet hôtelier exemplaire, situé à grand-Béréby.

« Nous privilégions la ventilation naturelle et les systèmes passifs. Il ne s’agit pas d’interdire la climatisation, mais de démontrer qu’il est possible de vivre confortablement sans y recourir en permanence », a-t-il précisé.

Le projet s’inscrit dans une initiative de partenariat public-privé, où réglementation, accessibilité et durabilité doivent coexister de manière harmonieuse.

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