Africa-Press – Côte d’Ivoire. Les informations en notre possession font état d’une grève des producteurs du Café-Cacao dans certaines localités du pays afin de réclamer le fonds de soutien Covid-19 qui est de 17 milliards de FCFA annoncé par le Conseil Café-Cacao (CCC).
Citée parmi les producteurs grévistes, l’Association des producteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire (Anaproci), dit ne pas se sentir concernée par cette grève.
Selon son président, Boti Bi Zoua, ce sont des individus qui se prévalent de son association pour inciter des producteurs de rentrer en grève.
« À toute fin utile, l’Anaproci informe l’opinion qu’aucune instruction n’a été donnée par ses instances dans ce sens.
Les producteurs du binôme Cacao-Café du Côte d’Ivoire ont besoin de quiétude, pour mener à bien la commercialisation de leurs produits, après la fixation du prix bord champ.
Ce prix qui a été défini en fonction de beaucoup de facteurs que la faîtière ne peut stratégiquement énumérer ici”
, l’Anaproci milite donc avec ferveur pour que ce prix bord champ soit respecté.
En outre, en ce qui concerne la prime Covid qui est brandi comme prétexte de revendication, l’Anaproci est consterné de constater qu’en lieu et place du bien-être des vrais producteurs, certaines personnes ne s’intéressent qu’à cette prime », relève-t-il dans un communiqué.
Au demeurant, pour l’Anaproci, si une action du Conseils café-cacao (CCC) doit être menée dans ce sens, elle devrait être soumise naturellement au Conseil d’administration où sont représentés les producteurs.
Enfin, l’Anaproci informe les producteurs que leurs représentants dans le Conseil d’Administration veillent au quotidien sur l’amélioration du climat des affaires dans le domaine du café et du cacao pour le reste du prix bord champ qui a été fixé.
L’Anaproci lance donc un appel aux producteurs de se concentrer sur l’application effective de ce prix bord champ ; ce prix tient compte de l’environnement du moment en concertation avec les instances concernées et la sauvegarde des intérêts des producteurs, avant de souligner que. « Ce message s’adresse à nos délégués régionaux, départementaux, sous préfectoraux, par nos coopératives et associations affiliées », souligne Boti Bi Zoua.
