Africa-Press – Côte d’Ivoire. L’insécurité routière et la corruption sont deux maux qui préoccupent les autorités ivoiriennes à cause de la recrudescence des accidents de la route. Mayelia Automotive Côte d’Ivoire, filiale du Groupe Mayelia Participations, s’engagent à les combattre.
Pour sa première visite de terrain, cette entreprise de contrôle technique dirigée par Chérubin Tchacari nommé récemment en compagnie de ses proches collaborateurs et de la presse, a visité aujourd’hui la station mobile situé sur le terrain d’Abobo-Baoulé dans la commune d’Abobo.
Cette visite presse était conduite par le chef de station Brou Assa Fabrice qui a démontré l’efficacité des stations mobiles de contrôle technique et a instruit les journalistes sur le processus du contrôle mécanique des engins à moteur ainsi que l’illustration de la politique tolérance zéro face à la corruption qui mine fortement le secteur du contrôle technique.
Face à la démonstration du chef de station, le patron de Mayelia Automotive Côte d’Ivoire, a rassuré les usagers de l’équivalence entre les visites effectuées sur les stations mobiles et celles réalisées dans les stations fixes, puisque ce sont les mêmes équipements utilisés.
« Ce sont les mêmes équipements, comme vous avez pu le voir de vous-même ; c’est la même connaissance technique qui opère. Il y a la compétence des techniciens aussi bien sur les stations mobiles que fixes. Notre ambition est d’accompagner le gouvernement à travers cette innovation. C’est d’être plus proche pour avoir le même service que s’ils se déplacent pour aller dans une station fixe », a déclaré, Chérubin Tchacari au terme de la visite.
Il a promis veiller pour qu’il y ait la probité, concernant les cas de corruption lors de la visite technique, car il vulgarise à travers tous ses collaborateurs, la politique zéro tolérance. « Lorsque vous êtes pris en situation de corruption et que c’est avéré, on procède purement et simplement à un licenciement, mais ce n’est pas la sanction. C’est aussi la sensibilisation ; chaque mois, on réunit nos collaborateurs pour leur réexpliquer la charte éthique, pour attirer leur attention, nous avons déjà renvoyé quelques agents indélicats, notre PDG a mis un plan d’honneur à cela, ça fait partie de mes missions, de veiller pour qu’il y ait la probité, nettoyer tout ce qui est corruption », a-t-il conclu.
Notons que l’entreprise a traité, à ce jour, plus de 300 000 véhicules, compte près de 300 emplois et plus de 8 milliards de FCFA d’investissements.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press
