Africa-Press – Côte d’Ivoire. Un atelier d’actualisation du Plan national de lutte contre la Pêche illicite, non-déclarée et non-règlementée (PAN-INN) et l’élaboration d’un projet d’Arrêté mettant en œuvre les mesures nationales de l’Etat du port pris en application du décret 2021-790 a débuté lundi 10 octobre 2022 à Abidjan.
Cet atelier qui bénéficie de l’appui juridique et technique de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) prendra fin vendredi 14 octobre 2022.
Situant les enjeux de la rencontre, le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, Samy Gaiji, a rappelé que l’un des plus grands fléaux qui pille les ressources halieutiques des pays est la pêche INN pratiquée.
Pour lui, il est important pour faire face à ce fléau, de mettre en place, un plan de suivi, de contrôle et de surveillance afin de protéger les ressources halieutiques et préserver l’économie bleue.
C’est fort de ce constat que la FAO a initié un accord des Mesures de ressort de l’Etat du port (AMREP) pour harmoniser et améliorer la réglementation au niveau des ports des pays qui ont ratifiés l’accord.
Le directeur de Cabinet du ministre des Ressources animales et halieutiques, Gouromenan Kouakou Assoumany, a souligné que la Côte d’Ivoire veut adopter une réglementation qui puisse s’appliquer aux données actuelles sur le terrain.
« En dépit des efforts consentis par l’Etat, notre pays est de plus en plus une cible privilégiée des braconniers de la pêche en raison de sa situation géographique centrale par rapport aux zones de pêche dans le Golfe de Guinée », a-t-il relevé.
La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un centre de surveillance des pêches d’une valeur de 827 millions Fcfa avec l’appui de l’Union européenne afin de renforcer le suivi, le contrôle et la surveillance des activités de pêche dans sa Zone économique exclusive (ZEE).
Depuis le premier trimestre 2021, plusieurs rencontres virtuelles qu’en présentiel se sont déroulées avec l’ensemble des administrations en charge de la pêche. Elles ont permis aux acteurs de relever les actions à mettre en œuvre pour une gestion durable des ressources halieutiques.
La FAO et l’Union Européenne, dans le cadre du projet GCP/INT/413/EC, apportent leur appui à la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre effective et efficace des dispositions de l’AMREP.
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