Stéphanas Assocle
Africa-Press – Côte d’Ivoire. En Côte d’Ivoire, l’exécutif veut passer à la vitesse supérieure en ce qui concerne la transformation du caoutchouc naturel. Cette ambition nécessitera un renforcement des opérateurs du secteur ainsi que la formation de nouveaux acteurs.
L’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (Apromac) veut mettre en place une académie des métiers de l’hévéa à Taabo dans la région de l’Agnéby-Tiassa au sud du pays. C’est ce qu’a annoncé Charles-Emmanuel Yacé président du Conseil d’administration de l’association le 6 décembre dernier.
Selon le responsable, ce nouvel établissement sera installé sur un site de 239 hectares. Il s’agira d’une école internationale qui formera les acteurs de la filière hévéa, dans tous les maillons de la chaîne de valeur allant de la production jusqu’à la deuxième transformation du caoutchouc naturel. « Nous allons former des acteurs opérant dans notre pays, ainsi que ceux provenant d’autres pays », souligne M. Yacé.
Avec ce nouveau projet, l’objectif de l’Apromac est aussi de permettre aux jeunes d’acquérir des compétences professionnelles recherchées sur le marché dans un contexte où l’exécutif s’est fixé comme objectif d’assurer la première transformation de la totalité de la production de caoutchouc naturel d’ici la fin 2024 et de parvenir ensuite à la 2ème transformation afin de générer davantage de valeur ajoutée.
En Côte d’Ivoire, l’industrie locale assure 80 % de la première transformation de la production nationale de caoutchouc naturel qui s’élève à plus de 1,3 million de tonnes. Dans le pays, la filière hévéa occupe près de 750 000 hectares.
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