Africa-Press – Côte d’Ivoire. En Côte d’Ivoire, le riz est la principale céréale consommée. Dans le pays qui importe plus de la moitié de ses besoins de consommation, l’exécutif souhaite réaliser l’autosuffisance dans la céréale d’ici 2025.
En Côte d’Ivoire, le Programme de promotion de la riziculture est évalué à 15,7 milliards Fcfa (26 millions $) pour le compte de l’exercice fiscal 2024. Cette enveloppe représente 5 % du budget alloué par l’exécutif au ministère de l’Agriculture et du Développement rural qui s’élève à 311,1 milliards Fcfa (511 millions $).
Pour la mise en œuvre de ce programme, les actions prioritaires concernent l’amélioration de l’accès des petits exploitants agricoles aux semences de qualité, l’aménagement des périmètres rizicoles et l’amélioration du niveau de transformation du riz paddy.
D’après Kobenan Adjoumani, le ministre de l’Agriculture, l’un des plus grands défis du développement de la filière rizicole reste la mécanisation. En effet, le taux d’utilisation d’équipements visé d’ici 2025 est de 30 % contre un niveau en dessous de 10 % actuellement, dans un contexte où la culture de riz couvre actuellement plus de 710 000 hectares.
Alors que dans le pays la production de riz blanchi est attendue à 1,4 million de tonnes en 2023, l’exécutif est appelé à porter ce volume à plus de 2,6 millions de tonnes pour atteindre son objectif d’autosuffisance fixé pour 2025.
Pour l’heure, la Côte d’Ivoire importe plus de la moitié de ses besoins de consommation en riz blanchi principalement depuis l’Inde, le Vietnam, le Pakistan ou encore la Thaïlande. En 2022, la facture des achats de la céréale sur le marché international a totalisé plus de 800 millions $, selon les données compilées sur la plateforme Trade Map.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press