Le prix de la campagne intermédiaire de commercialisation du cacao, fixé à 825 FCFA, Adjoumani assure de la disponibilité des 12 milliards de FCFA des producteurs

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Le prix de la campagne intermédiaire de commercialisation du cacao, fixé à 825 FCFA, Adjoumani assure de la disponibilité des 12 milliards de FCFA des producteurs
Le prix de la campagne intermédiaire de commercialisation du cacao, fixé à 825 FCFA, Adjoumani assure de la disponibilité des 12 milliards de FCFA des producteurs

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Ce jeudi, lors de l’annonce (ph KOACI)

825 FCFA, c’est le prix du kilogramme bord champs du cacao pour la campagne intermédiaire 2021- 2022.

L’annonce a été faite ce jour au Plateau par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani. Il avait à ses côtés, Coulibaly Ninaya le tout nouveau président du conseil d’administration (PCA) du conseil café-cacao, et Yves Brahima Koné, le Directeur général de la même structure. Comme on peut le constater, le gouvernement ivoirien cette année, a décidé d’appliquer le même prix pour les deux campagnes de l’année.

Une disposition particulière et inédite qui s’explique, selon le ministre Adjoumani Kouassi, par la volonté du président Alassane Ouattara, de contribuer au bien-être des producteurs dans un contexte socio-politique marqué par la crise de la COVID-19 et de la guerre Ukraine-Russie au plan mondial et les putschs dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest comme le Mali, le Burkina Faso et la Guinée.

Des crises qui ont entraîné de graves perturbations notamment, la hausse du prix du pétrole et des céréales.

” Le président de la république, Alassane Ouattara qui a toujours été soucieux du bien-être de ses concitoyens, a décidé de faire des sacrifices, afin que les populations et principalement les producteurs ne ressentent pas les effets néfastes de ces crises. Il a donc décidé de faire cet énorme sacrifice pour soutenir les producteurs du cacao qui font un travail remarquable pour notre pays”, a-t-il indiqué.

Poursuivant, le ministre d’État a révélé que contrairement à la Côte d’Ivoire, certains pays de la sous- région, également producteurs de cacao, ont connu une décote de 20 pour cent par rapport à la campagne principale.

En décidant de fixer le kg du cacao à 825 FCFA pour la campagne intermédiaire, c’est 68 pour cent du prix CAF que le gouvernement accorde aux producteurs. C’est donc une augmentation de 10 pour cent que l’on note comparativement à l’an dernier (750 FCFA).

Une hausse qui permet aux producteurs d’engranger 60 milliards de FCFA ajoutés aux 12 milliards du gouvernement déjà mis à leur disposition dans le cadre du fonds COVID-19.

Concernant principalement ce montant de 12 milliards FCFA, le ministre Adjoumani a rassuré les uns et les autres en ces termes.

” Ce montant est bel et bien disponible et nous sommes en train de travailler à sa répartition. Avec les syndicats et tous les autres producteurs, il y a un travail qui se fait de communs accords avec le Conseil café-cacao”, a-t-il dit.

Deux bonnes nouvelles que les producteurs de cacao, au travers des syndicats représentés par Koné Moussa, ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme.

Le cacao est stratégique pour la Côte d’Ivoire, qui en est le premier producteur mondial, avec 40% du marché. L’or brun représente 10% du PIB ivoirien et 40% de ses recettes d’exportation. Il fait vivre cinq millions de personnes, soit environ un cinquième de la population, selon la Banque mondiale.

Wassimagnon

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