Mise en oeuvre du C2D, 95% du financement déjà décaissé, la France annonce la signature de 4 nouvelles conventions d’ici la fin de l’année

4
Mise en oeuvre du C2D, 95% du financement déjà décaissé, la France annonce la signature de 4 nouvelles conventions d'ici la fin de l'année
Mise en oeuvre du C2D, 95% du financement déjà décaissé, la France annonce la signature de 4 nouvelles conventions d'ici la fin de l'année

Africa-Press – Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire et la France ont procédé ce lundi à la revue sectorielle du C2D 2023. Né de l’Initiative des Pays Pauvres Très Endettés (IPPTE), le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), est une forme de financement par la réduction du niveau de l’endettement, a 10 ans en Côte d’Ivoire. Occasion pour le gouvernement ivoirien et son partenaire français de faire le bilan et envisager de nouvelles perspectives. À cet effet, un atelier a été ouvert ce lundi 15 avril 2024 à Abidjan, à l’auditorium de la primature au plateau.

Dans son bilan, Léa Diaté, la Coordonnatrice du C2D a indiqué qu’à ce jour, la quasi-totalité des projets du premier C2D et la majorité du 2e C2D sont achevés, mais que le 3ème reprend la plupart des secteurs d’intervention des deux premiers, à l’exception des infrastructures et la sécurité. Cela englobe, selon elle, 95 % des décaissements attendus.

« Pour le décaissement, nous sommes à 95 % cumulé (1er, 2e et 3e C2D), soit 1375 milliards FCFA du montant global de 1902 milliards FCFA. Il ne nous reste que 35 milliards FCFA sur le deuxième C2D et 738 milliards FCFA », a-t-elle expliqué, soulignant que l’Education, la formation, la santé, l’agriculture, le développement rural, la justice, la biodiversité, la sécurité, les infrastructures sont les secteurs financés par le C2D.

Satisfait des résultats obtenus par le gouvernement de Côte d’Ivoire, l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard, promettant l’engagement de son pays, dégage les priorités attendues. « Au moment où se tient le marché des arts et spectacles africains d’Abidjan, je me réjouis particulièrement du démarrage très prochainement du projet Acacias de structuration et de professionnalisation des industries culturelles et créatives ivoiriennes qui marquent un nouveau départ », a déclaré le diplomate français. Se saisissant de l’opportunité, il a annoncé les priorités de son pays dans la mise en œuvre du dernier C2D.

« Ces avancées dessinent également nos priorités pour l’avenir ; l’engagement du dernier projet du C2D d’ici à la fin de l’année 2025 dans le secteur de la pharmacie, du développement urbain, de l’agriculture, de l’enseignement supérieur et de l’éducation de base dans ce secteur », a-t-il précisé avant d’annoncer l’accord de la France pour la fusion des financements sollicités par le gouvernement ivoirien.

« Je suis heureux de vous marquer notre accord à votre demande de fusionner les financements budgétaires et projets pour financer les collèges de proximité restant à construire. La signature de 4 nouvelles conventions est prévue d’ici la fin de l’année », a annoncé Jean-Christophe Belliard soulignant qu’en deux ans et demi, dix conventions ont été signées à hauteur de 515 milliards de FCFA. Les décaissements, eux, poursuit-il, s’élèvent à 271 milliards de FCFA, soit plus de 50% des engagements.

Pour le ministre ivoirien du Budget, Adama Coulibaly, le C2D incarnant l’engagement du gouvernement en matière de développement, il est dès lors un catalyseur majeur de changement et de progrès dans les communautés, puisqu’il touche plusieurs secteurs vitaux de la société. « Cela va de l’éducation et l’emploi à la santé en passant par l’agriculture le développement urbain, l’eau potable l’assainissement, la justice et les infrastructures avec l’objectif ultime de transformer positivement les conditions de vie de nos populations », a relevé Adama Coulibaly pour qui, l’exercice de transparence commande d’évaluer les progrès mais aussi les difficultés pour en tirer les leçons pour apporter les corrections nécessaires.

« Nous nous retrouvons aujourd’hui avec un autre exercice de redevabilité et de transparence portant spécifiquement sur l’examen de l’État d’exécution des projets C2D dénommé revue sectorielle. Il s’agit d’évaluer les progrès réalisés, d’apprécier les différentes contrées et de tirer des leçons apprises au cours de l’année 2023. Au cours de vos travaux, comme il est de tradition, il s’agira d’examiner les états des éditions des plans d’activités de l’année 2023, d’additionner les difficultés rencontrées et d’engager les mesures correctives », a-t-il recommandé, ouvrant l’atelier.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here