Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le président de la République, Alassane Ouattara, a annoncé mercredi dernier le prix de la commercialisation du cacao à 2800 FCFA/ Kg et celui du Café à 1700 FCFA/Kg.
Si cette annonce a été saluée par les producteurs, cependant des experts de la vie économique font des observations.
C’est le cas de M. Guillaume Liby, ancien Directeur Général de UBA Bank Côte d’Ivoire. Selon l’actuel DG d’un média ivoirien, le vrai problème de la Côte d’Ivoire avec le cacao est justement son système de commercialisation.
« (…) J’avais déjà prédit ce cours en 2024. Avec le système de commercialisation actuelle, ce qui vient d’être fait est la conséquence logique du marché actuelle du cacao. Cela dit, le vrai problème de la Côte d’Ivoire avec le cacao est justement son système de commercialisation », a-t-il fait observer via sa page officielle.
Pour le cadre du Front Populaire Ivoirien (FPI), on ne peut pas faire plus de 50% de l’offre mondiale d’un produit et dépendre des marchés à terme pour fixer son prix même s’il s’agit d’une matière première agricole.
« Les marchés à terme sont pour les produits dont l’offre est hétérogène comme le pétrole où personne ne domine vraiment, même si l’OPEP a créé un cartel. Le vrai point du marché du cacao est que la Côte d’Ivoire fasse son prix et l’indique à ses acheteurs.
Si c’est trop lourd pour le pays, il peut s’entendre avec le Ghana. Avec une offre mondiale de plus 60%, ces deux pays feraient exactement le marché, c’est-à-dire moduleraient le prix en fonction de leur coût de revient et les producteurs seraient nettement mieux rémunérés que dans la situation actuelle », a-t-il conclu.
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