A trois ans de 2025, le Parti de Gbagbo dénonce une CEI « multi partisane » et plaide pour la consécration d’un « civil honnête » à la tête de l’institution électorale

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A trois ans de 2025, le Parti de Gbagbo dénonce une CEI « multi partisane » et plaide pour la consécration d'un « civil honnête » à la tête de l'institution électorale
A trois ans de 2025, le Parti de Gbagbo dénonce une CEI « multi partisane » et plaide pour la consécration d'un « civil honnête » à la tête de l'institution électorale

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo à Gagnoa (Ph KOACI)

Le débat sur la commission électorale indépendante (CEI) est loin d’être derrière. Plusieurs estiment que cette institution électorale devrait être départie de toute coloration politique.

Des partis politiques au sein de la CEI, plusieurs observateurs estiment que c’est de là que partent les différentes crises postélectorales vécues en Côte d’Ivoire.

Pour ce faire, la consécration dont un civil « honnête » à la tête de cette commission électorale indépendante serait une solution pour tourner le dos aux différentes crises postélectorales.

Cette position a été réaffirmée par le porte-parole du PPA-CI, Justin Koné Katinan, le vendredi 18 février 2022 lors de la restitution d’un rapport de l’Observatoire des droits de l’Homme (OIDH) sur le monitoring des violations des droits de l’Homme de l’élection présidentielle de 2020.

«Je plaide et mon parti plaide qu’on revienne, en Côte d’Ivoire”, à la consécration d’un civil “honnête” à la tête de la CEI, car il y a quand même des hommes de valeur. Il s’agit d’une personnalité “à qui on fait confiance, il organise les élections sur sa responsabilité pénale et administrative », a affirmé Justin Koné Katinan pendant les échanges.

« On peut trouver en Côte d’Ivoire des gens honnêtes, mais tant que nous allons rester dans une CEI multipartisane, le fruit de Marcousis », a-t-il ajouté.

Prenant l’exemple des élections présidentielles organisées en 2000, Koné Katinan a fait savoir que « c’était un membre de la société civile, qui a résisté et qui a appliqué la loi jusqu’au bout ; en 2003, c’est Camille Hoguié, un magistrat qui était président de la Commission électorale et qui a organisé les élections municipales, et mon parti, le FPI était au pouvoir, on les a perdues et il n’y a pas eu de morts en Côte d’Ivoire », a-t-il martelé.

Enfin, le porte-parole du PPA-CI a interpellé les autorités judiciaires à respecter les dispositions légales.

«Ne jouons pas avec la loi, les juges ne doivent pas jouer avec la loi, il faut que la loi elle-même soit juste », a-t-il dit pour terminer.

Jean Chrésus, Abidjan

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