Africa-Press – Côte d’Ivoire. Dans la nuit du 1er au 2 août 2025, l commune de Yopougon a été le théâtre d’actes de vandalisme. Après ces événements, une vague d’arrestations visant des militants et cadres du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), formation politique de l’ancien président Laurent Gbagbo a été opérée.
Parmi les figures arrêtées, on compte Gnegbré Kado, alias « Jaguar », Secrétaire National Technique du PPA-CI chargé de la mobilisation, appréhendé dans la matinée du 2 août. La députée suppléante Zaholy Pascale, collaboratrice de l’honorable Michel Gbagbo, aurait pour sa part été enlevée et conduite vers une destination encore inconnue.
À Kouté, Josué Kouamé, militant actif et membre de la sécurité du parti de Gbagbo a également été interpellé. Son arrestation ferait suite à des dénonciations émanant d’individus déjà appréhendés la veille. Aux alentours de 4 heures du matin, Fofana Souleymane a été enlevé à son domicile dans le quartier des “toits rouges”, toujours à Yopougon. Sa maison servait de QG pour la collecte des parrainages en faveur de la candidature de Laurent Gbagbo.
Le parti signale aussi que d’autres camarades comme Zoh Inza auraient été arrêtés dans le même élan.
Face à la confusion et aux accusations naissantes, le député Dia Houphouet, l’un des responsables du Front Commun – une plateforme politique qui comprend le PPA-CI et le PDCI– a tenu à clarifier la position de sa formation. Dans un communiqué, il a affirmé que les événements survenus à Yopougon n’étaient en aucun cas le fait du Front Commun, prenant ainsi ses distances avec ces agissements et appelant à la retenue.
Jean Chresus, Abidjan
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