Africa-Press – Côte d’Ivoire. En marge de sa participation au Burkina Faso au congrès des partis Sankaristes (UNIR/MPS), le porte-parole du Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire, Justin Katinan Koné est beaucoup sollicité par la presse locale.
Invité sur les antennes de la télévision Burkinabée (Ndrl Bf1), le vice-président du Conseil Stratégique et Politique du PPA-CI, s’est prononcé sur les cas Simone Gbagbo quant à son refus d’appartenir pour l’heure au nouveau parti, avant de revenir sur la rupture avec Pascal Affi N’Guessan.
L’Administrateur des Services Financiers ivoirien s’est dit d’entrée optimisme quant à l’avenir du nouvel instrument politique proposé par son mentor Laurent Gbagbo.
« (..) L’engouement que suscite ce nouvel instrument, quand nous regardons la force de caractère du président Laurent Gbagbo, quand nous regardons l’offre politique qu’il donne, en toute honnêteté, nous avons des raisons d’espérer et d’être optimistes », a assuré Katinan, avant de poursuivre.
« C’est vrai, que nous regrettons qu’une personne emblématique de notre lutte comme Simone Gbagbo ne vienne pas, nous aurons souhaité qu’elle soit là. Pour nous il ne s’agit pas d’une rupture idéologique. Je pense que c’est un malentendu de circonstance, parce que je n’imagine pas cette Dame ailleurs que dans notre combat. Moi qui vous parle, ce sont nos maîtres qui nous ont formé à la politique, le président Laurent Gbagbo et Simone Gbagbo. Je connais sa vision et je ne vois pas cette Dame ailleurs que, dans cette démarche, dans notre logique et de nous suivre dans ce mouvement. À partir l’instant où la rupture n’est pas idéologique, et quelle est tout simplement circonstancielle, j’ai espoir que les circonstances aideront à pouvoir la faire revenir avec nous », a-t-il expliqué concernant le cas de l’ancien Première Dame de Côte d’Ivoire.
Évoquant le cas Affi, l’ancien exilé constaté qu’il s’agit d’une rupture idéologique, mais a espoir, car selon lui, tout est possible en politique.
« Pour Affi malheureusement, c’est une rupture idéologique. Je pense qu’il a pris une direction droitière qui ne correspondait plus au parti que nous avons créé. Il sera difficile de penser que nous pourrons arriver à colmater les brèches mais, on ne s’est jamais en politique, rien n’est définitivement acquis en politique, peut être jour si nous avons raison, il nous rejoindra, sera tant mieux… », a déclaré Justin Katinan Koné.
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