
Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le jour de l’annonce de la création d’une nouvelle formation politique de peur d’affronter son ancien Premier ministre devant le tribunal, Laurent Gbagbo avait déclaré au Palais de la culturel en présence d’un comité central que Affi N’Guessan, président légal du Front politique ivoirien (FPI) héritera d’une enveloppe.
Parce qu’avec la création de la nouvelle formation politique, Affi va perdre les comités de bases et les secrétaires de sections.
« Donc je propose au comité central, la solution suivante : Laissons Affi avec l’enveloppe qu’il détient et nous, nous allons prendre la décision des aujourd’hui de créer notre parti avec le même contenu. Nous allons baptiser le FPI autrement. Mais, il va rester là-bas et nous, nous allons prendre, parce que le FPI c’est nous. Les bases sont là, les fédéraux sont là, les comités de bases sont là, les secrétaires de sections sont là, nous allons changer de nom, c’est tout », avait précisé, Laurent Gbagbo.
Même si Pascal Affi N’Guessan perd la base et les secrétaires de sections, il hérite néanmoins d’une enveloppe qui a un contenu.
Par exemple le patrimoine du FPI, l’immeuble de Bingervile qui abrite le siège du quotidien du parti, Notre voie.
L’immeuble et le journal reviennent donc au Président du FPI. C’est lui qui a la gestion de ces deux biens acquis par l’ancien parti au pouvoir.
Par ailleurs, il faut souligner que certains cadres du parti ont des actions à hauteur de 20% dans le journal du parti, qui malheureusement ne sont plus avec le Président.
En attendant que ces derniers ne revendiquent leur part du gâteau, toutes les ressources générées reviennent à Pascal Affi N’Guessan.
Il faut enfin noter que le FPI ne bénéficie plus des 800 millions de FCA octroyés au premier parti de l’opposition qui a un groupe parlementaire à l’hémicycle.
Pour la simple raison que le FPI n’a plus de groupe parlementaire à l’Assemblée nationale.