Africa-Press – Côte d’Ivoire. Depuis le décès du Président Henri Konan Bédié en août 2023, le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA) a entamé une période cruciale de transition avec son lot de turbulences et de guerres internes.
Ce moment charnière a été marqué par des choix politiques décisifs, une refondation organisationnelle et une nouvelle donne sur la scène nationale.
À travers une déclaration sans ambiguïté, Abboh Florent Kouassi, Député suppléant de Dimbokro-Commune-Sous-préfecture et président de la Plateforme des Cadres pour la Victoire du PDCI-RDA, a souhaité rétablir les faits et affirmer la position de sa structure dans un contexte parfois miné par les tensions internes.
À la disparition du Président Bédié, le professeur Kowpli, doyen des vice-présidents, a assuré l’intérim du parti, conformément aux statuts du PDCI-RDA. Cette période a été marquée par l’organisation, en décembre 2023 à Yamoussoukro, d’un congrès extraordinaire transparent, démocratique et inclusif, où tous les cadres désireux de se porter candidats à la présidence du parti ont eu l’opportunité de le faire. Le scrutin a donné un résultat sans appel: Tidjane Thiam a été élu à plus de 96 % des voix, signe d’un fort plébiscite de la base militante pour un nouveau souffle.
Dès son entrée en fonction, le Président Thiam a engagé des réformes ambitieuses et structurantes. Parmi les avancées notables figurent, une réorganisation interne en profondeur, la modernisation de la communication et un positionnement stratégique sur les réseaux sociaux et la mise en place d’un système d’adhésion numérique efficace, qui a, permis de recruter des milliers de nouveaux militants.
Selon Aboh Florent, le PDCI-RDA est redevenu attractif, y compris pour des anciens élus et militants du RHDP, preuve d’un renversement positif de dynamique.
« Alors que par le passé, de nombreux cadres voyaient les militants fuir vers d’autres formations, aujourd’hui, le parti attire à nouveau. Cela prouve le retour de la confiance des Ivoiriens en notre projet politique », souligne-t-il.
Sur la scène internationale, le Président Tidjane Thiam jouit d’une réputation d’excellence. Son expérience, son engagement en faveur du développement humain, de l’éducation, de la santé et de la gouvernance moderne ont redonné un élan qualitatif aux débats politiques nationaux.
« Des notions comme l’Indice de Développement Humain (IDH) ou le capital humain, autrefois réservées aux milieux spécialisés, sont aujourd’hui devenues courantes dans les discussions citoyennes grâce à son influence », ajoute le président de la Plateforme.
Malgré ces avancées, certaines voix dissidentes ont choisi d’exprimer leur désaccord à travers la presse ou des recours judiciaires. Aboh Florent déplore ces démarches qu’il qualifie de stériles et non représentatives.
« Ces critiques viennent souvent de personnes absentes des congrès, des bureaux politiques ou des grandes mobilisations militantes. Elles manquent de légitimité et cherchent à remettre en cause une élection pourtant irréprochable », affirme-t-il.
Face à ces attaques, Tidjane Thiam a pris une décision rarissime: démissionner temporairement afin de permettre une nouvelle élection, preuve de son attachement à la transparence et à la démocratie interne. Le verdict a été encore plus clair: réélu avec 99,74 % des suffrages, le Président Thiam a confirmé l’adhésion massive des militants.
Concernant les accusations selon lesquelles le Président chercherait à « akaniser » le parti, Abboh Florent est catégorique: ces propos sont sans fondement.
« Les nominations opérées sont représentatives de la diversité régionale de notre pays. Des personnalités comme Denis Kah Zion ou Doh Simon, non issus du groupe Akan, occupent aujourd’hui des postes de responsabilité majeurs. Le PDCI-RDA reste un parti national, inclusif, fidèle à sa vocation d’unité », assure-t-il.
Autre sujet de discorde: la suggestion de dissocier le président du parti de la candidature à la présidentielle. Pour la Plateforme des Cadres, cette idée ne repose sur aucun texte statutaire.
« Aucun bureau politique n’a jamais validé une telle proposition. Il s’agit d’un agenda personnel porté par une minorité déconnectée de la réalité militante », tranche Aboh Florent.
À l’approche de l’élection présidentielle de 2025, la Plateforme des Cadres pour la Victoire du PDCI-RDA appelle à l’unité, à la cohésion et à la mobilisation.
« Le PDCI-RDA d’aujourd’hui n’est plus celui d’hier. Grâce à la vision et au leadership du Président Thiam, le parti est plus que jamais prêt à reconquérir le pouvoir. Nous disons NON à toute tentative de déstabilisation et OUI à une candidature forte, portée par l’ensemble des militants », conclut-il.
Même si Thiam ne pourra se porter candidat à la présidentielle d’octobre prochain après sa radiation de la liste électorale, Aboh Florent invite les contestataires à faire entendre leurs idées au sein des instances du parti, et non dans les médias ou les tribunaux. Seul le dialogue interne et le respect des règles démocratiques permettront de bâtir une Côte d’Ivoire unie, stable et prospère.
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