Africa-Press – Côte d’Ivoire. Dans la commune de Songon, à moins de 48 heures de la fin des campagnes électorales, les tensions se font sentir dans cette circonscription.
Pour cause, plusieurs faits sont dénoncés par les partisans de l’alliance PPA-CI/PDCI. En effet, le candidat de l’opposition dénonce le fait que le candidat RHDP de la circonscription électorale de Songon, M. Robert Beugré Mambé exploite les photos des chefs de village sur des affiches de campagne en violation flagrante des articles, 6 et 7 de loi no 2014-428 du 14 juillet 2014.
Depuis l’ouverture de la campagne sur toute l’étendue du territoire national, le 25 août dernier, les états-majors ont confectionné des affiches pour la visibilité de leur candidat. Selon les proches du candidat Eric Nkoumo Mobio, candidat de l’alliance PPA-CI/PDCI, les populations de Songon constatent avec stupéfaction, les photos des différents chefs de villages sur de grandes affiches sans accord préalable de ces derniers.
Ces affiches sont posées aux entrées des villages respectifs par les équipes du candidat RHDP au mépris et en violation flagrante des articles 6 et 7 de loi no 2014-428 du 14 juillet 2014 qui stipulent que les Rois et chefs traditionnels sont soumis aux obligations de neutralité, d’impartialité et de réserve. Ils doivent s’abstenir d’afficher leur appartenance politique (article 6.). La qualité de Roi et Chef traditionnel est incompatible avec l’exercice de tout mandat électif (article 7.).
Aussi, les adversaires de Beugré Mambé dénoncent le fait que dans la commune de Songon, les partisans du RHDP aient vandalisé et détruit les affiches du candidat de l’alliance PPA-CI-PDCI.
« Au regard de ce qui précède, nous voulons dénoncer ici et maintenant ces différents abus et mépris de l’administration ivoirienne, mais aussi l’intimidation abusive de la population de Songon du candidat RHDP Beugré Mambé. Nous appelons donc à l’application sans délai des sanctions preuves à cet effet. Pour ces élections municipales à Songon, la forfaiture ne passera pas. Ni aujourd’hui, ni demain », font-ils savoir.
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