Africa-Press – Côte d’Ivoire. Et si la Cour des comptes n’était pas allée assez loin dans ses investigations ou si ses interlocuteurs gouvernementaux avaient omis de les mentionner.
Peut-être plus de peur que de mal dans ce qu’on imaginait déjà potentiellement scandaleux après que, dans son rapport 2022 publié fin 2023, la Cour des comptes s’étonnait de ne constater qu’à peine un peu plus de 800 000 Fcfa de reversement dans les caisses de l’Etat pour les activités liées aux établissements de passeport et de carte nationale d’identité (CNI).
Après enquête, au sujet de l’activité Passeport, nous apprenons que les deux comptes séquestres, hier mis en avant dans la réponse de l’entreprise Snedai sous convention de l’Etat via le Ministère de l’Intérieur, existent bel et bien. Logés à Ecobank et à la Banque Atlantique, ils sont correctement approvisionnés, nous assure-t-on sans pour autant, secret bancaire oblige, en connaitre les soldes et les historiques.
Au sujet de l’ONECI et de l’activité CNI, nous apprenons que sur les 5000 Fcfa du coût total, seuls 1000 Fcfa lui sont reversés au titre de son budget de fonctionnement ajouté aux deux milliards annuels de subventions de l’Etat. Les 4000 Fcfa autres sont eux reversés à l’opérateur technique Semlex.
Enfin, nous apprenons que le Gouvernement effectuera une communication sur le sujet dans la journée.
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