Africa-Press – Côte d’Ivoire. La Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI) a tenu son premier grand meeting populaire à la place Ficgayo de Yopougon, réunissant des milliers de militants et sympathisants venus de divers horizons politiques. Objectif affiché: dénoncer les blocages du processus électoral et poser les bases d’une alternance démocratique en 2025.
À la tribune, Pascal Affi N’Guessan, président du FPI et membre influent de la coalition, a désigné la Commission électorale indépendante (CEI) comme le principal obstacle à des élections crédibles:
« Pour gagner, il faut d’abord gagner la bataille de la CEI. Tant que cet organe sera aux mains du pouvoir, aucune élection ne pourra être juste. Nous exigeons sa dissolution ! », a-t-il lancé sous les applaudissements.
Selon lui, le RHDP contrôle 97 % des CEI locales, un déséquilibre inacceptable: « La CEI actuelle ne mérite plus d’exister. Nous devons imposer une réforme pour qu’elle soit réellement indépendante et impartiale. »
La porte-parole de la coalition, Simone Gbagbo, a pour sa part rappelé les huit revendications majeures adressées au gouvernement, dont:
« L’opposition ne demande pas des privilèges, mais des garanties de justice, d’équité et de transparence », a-t-elle martelé.
Le meeting s’est déroulé dans une ambiance calme et encadrée, avec une forte mobilisation des forces de l’ordre. Plusieurs figures de l’opposition, venues du PPA-CI, du MFA, de Lider et d’autres partis, ont pris part à l’événement, témoignant d’une volonté d’unité autour des enjeux électoraux à venir.
En ligne de mire: l’élection présidentielle de 2025, que la CAP-CI souhaite préparer en imposant des réformes structurelles immédiates. Pour les leaders de la coalition, le meeting de Yopougon n’est qu’un début: d’autres actions sont annoncées dans les semaines à venir.
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