Amadou Coulibaly recadre l’opposition et clarifie la gestion budgétaire de l’État

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Amadou Coulibaly recadre l'opposition et clarifie la gestion budgétaire de l'État
Amadou Coulibaly recadre l'opposition et clarifie la gestion budgétaire de l'État

Africa-Press – Côte d’Ivoire. À l’issue du Conseil des ministres tenu ce mercredi au Palais présidentiel, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, s’est exprimé sur plusieurs sujets d’actualité, notamment les revendications de la Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire et les récentes prises de position de l’élu Assalé Tiémoko.

Interrogé sur les exigences de cette coalition, qui regroupe plusieurs partis d’opposition notamment la révision de la liste électorale et la dissolution de la Commission électorale indépendante (CEI), le ministre a tenu à rappeler les règles du jeu démocratique.

« Toutes les formes d’expression démocratique sont autorisées dans notre pays. La seule chose qui ne l’est pas, ce sont les troubles », a-t-il déclaré fermement.

Il a averti que le gouvernement prendra ses responsabilités en cas de perturbations, appelant les Ivoiriens à rester unis. Mettant en avant la récente victoire des Éléphants à la Coupe d’Afrique des Nations, le ministre a dénoncé les velléités de tension sociale:

« Je trouve que c’est ridicule, puéril, même enfantin et affligeant. La Côte d’Ivoire est bien plus qu’une simple émotion. »

Sur un autre sujet, Amadou Coulibaly a répondu aux critiques adressées par le député-maire Assalé Tiémoko concernant l’affectation des fonds publics non dépensés.

Il a précisé que, dans le cadre d’un budget étatique, les dépenses prévues mais non exécutées sont réaffectées selon les priorités:

« Le budget de l’État, ce n’est pas une caisse remplie d’argent posée quelque part. Il est soumis au principe d’unicité de caisse. »

Usant d’une métaphore domestique, le ministre a comparé la gestion publique à celle d’un foyer:

« Si votre personnel de maison ne vient pas travailler certains jours et que vous déduisez cela de son salaire, cet argent servira à d’autres dépenses dans le foyer. »

Il a par ailleurs fustigé ce qu’il qualifie de populisme budgétaire, surtout en période de grève, rappelant que la mobilisation des forces de l’ordre et de l’administration engendre des coûts imprévus:

« L’État est obligé de mobiliser la police, la gendarmerie, l’administration territoriale. Ce sont des charges supplémentaires. Il faut bien que quelqu’un paie. »

En conclusion, Amadou Coulibaly a dénoncé des discours qu’il juge démagogiques et sans fondement, appelant à une meilleure compréhension des mécanismes budgétaires par les acteurs politiques et l’opinion publique:

« Cette forme de populisme n’a pas de sens. Les hommes sérieux et les sachants savent que cette question n’a aucun fondement. »

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