Arrestation et condamnation après l’appel à mobilisation du PPA-CI, Amadou Coulibaly : « Les manifestations sauvages comme dans beaucoup de pays ne sont pas autorisés »

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Arrestation et condamnation après l'appel à mobilisation du PPA-CI, Amadou Coulibaly : « Les manifestations sauvages comme dans beaucoup de pays ne sont pas autorisés »
Arrestation et condamnation après l'appel à mobilisation du PPA-CI, Amadou Coulibaly : « Les manifestations sauvages comme dans beaucoup de pays ne sont pas autorisés »

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Apreès un appel à mobilisation, une vingtaine de sympathisants du PPA-CI ayant manifesté au Tribunal du Plateau, interpellés puis jugés, ont été condamnés à 2 ans de prison ferme pour troubles à l’ordre public. Certaines personnes se demandent encore si le droit de manifester est encadré dans le pays.

En réponse à cette préoccupation, Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de l’économie numérique, porte-parole du gouvernement, a rappelé que son pays n’échappe pas à la règle et a affirmé que la manifestation qui a abouti à l’arrestation de ces militants du PPA-CI était « sauvage ».

Selon lui, les manifestations sauvages comme dans beaucoup de pays ne sont pas autorisés et quiconque viole cette disposition va subir la rigueur de la loi parce que cela pourrait être considéré comme un trouble à l’ordre public dès lors que, l’autorité chargée de gérer l’ordre public n’est pas informée.

« Je pense que comme dans tous les pays, le droit de manifester est encadré et la Côte d’Ivoire n’échappe. Administrativement, il est soumis à une déclaration à l’autorité chargée du maintien de l’ordre, notamment, le ministère de l’Intérieur. Il faut préalablement que la Préfecture soit informée de cette volonté de manifester.

D’ailleurs, quand il s’agit de marche, l’itinéraire est défini d’accord partie avec les services de police. Oui, il y a un encadrement du droit de manifester.

Vous faites allusions à quelques manifestations qui ont eu lieu récemment. Si c’est en ce qui concerne notamment ceux qui ont été interpellés au tribunal, c’était une manifestation spontanée. Il faut employer le mot, c’était une manifestation sauvage. Ce qu’il faut savoir, au tribunal, il y a des audiences publiques qui sont ouvertes au public. Nous étions là dans le cadre d’une instruction. Une instruction reste secrète. D’ailleurs, on apprend très souvent le concept de violation de l’instruction, à partir de ce moment, ces personnes n’avaient rien à y faire. Seule la personne concernée et son conseil devaient y être. Les manifestations sauvages comme dans beaucoup de pays ne sont pas autorisées. Quiconque viole cette disposition va subir la rigueur de la loi parce que cela pourrait être considéré comme un trouble à l’ordre public dès lors que, l’autorité chargée de gérer l’ordre public n’est pas informée », s’est justifié, le porte-parole du gouvernement.

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